Thursday, January 11, 2018

A propos de l'écriture inclusive et autres fantaisies destinées à prétendument féminiser la langue française



Chers amis lecteurs et lectrices, vous qui me suivez sur mes blogs, et sur Facebook ou Twitter... Vous avez peut-être déjà constaté que je n’emploie pas (et n’emploierai jamais) les mots “auteure” ou “écrivaine”, de même que pour d’autres métiers qui selon moi doivent garder leur écriture originale, qui dans la langue française est du masculin... Et je n’utiliserai jamais la nouvelle foutaise à la mode, à savoir l’écriture inclusive. De même je ne partage ni ne relaie les publications (articles, statuts, citations) contenant ces deux façons d’écrire que j’assimile à des hérésies en matière d’écriture correcte de la langue française. En effet, je reste persuadée que les noms de métiers sont des termes “génériques”, qui englobent toutes les personnes exerçant la profession en question. Dès lors qu’ils n’ont pas depuis des siècles de forme féminine, pourquoi vouloir à tout prix en changer en ce vingt-et-unième siècle ? Comme si les femmes avaient besoin que l’on marque l’égalité entre les sexes (ah, pardon, il faut désormais dire “genres”... encore une autre foutaise) par une modification profonde de la grammaire et de l’orthographe françaises !... Toutes les muses, inspiratrices et autres égéries (à savoir : mères, amies, épouses, soeurs, maîtresses, etc.) qui depuis des siècles (et même des millénaires) ont soufflé l’inspiration à l’oreille des hommes dont elles étaient les compagnes plus ou moins officielles (rois, empereurs, présidents, artistes, inventeurs, etc.) pour leur donner des idées de façon aussi anonyme qu’efficace, avaient-elles besoin qu’on leur donne une illusoire égalité, alors même qu’elles savaient (et que nous savons aussi) que sans elles, le plus grand nombre de ces hommes (pour ne pas dire tous) n’auraient pas accompli le tiers du quart de la moitié de leurs oeuvres... J’imagine plutôt que la plupart d’entre elles ont apprécié cette façon de “diriger le monde” dans l’ombre, avec autant plus d’efficacité qu’elles n’étaient pas sous l’éclairage de la célébrité et des titres ou responsabilités. Pour en revenir aux noms de métiers, je regrette en fait qu’il n’existe pas, dans notre belle langue française, le genre “neutre” qui permettrait de ne pas avoir de différenciation entre masculin et féminin. Cela mettrait vraiment tout le monde sur un pied d’égalité. Ainsi les débats sur masculin vs. féminin ou sur l’écriture inclusive n’auraient plus lieu d’être, et le temps actuellement perdu en joutes stériles pourrait être utilisé pour faire progresser le monde sur d’autres sujets bien plus importants.



11/01/2018