Tuesday, November 29, 2016

Mon journal : Clementia était au 27e Salon du Livre de Colmar

De retour du 27e Salon du Livre de Colmar, qui se tenait le week-end passé (les 26 et 27 novembre), je tiens à en partager ici mon ressenti.



Jusqu'à présent, je revenais fatiguée/lessivée de chaque manifestation où j’avais pu être à la rencontre du public (salon ou fête du livre, ou dédicace en magasin…), après avoir connu des situations génératrices de stress ou de fatigue.
Il y a six ans de cela, alors que mon premier livre venait de paraître, pendant deux jours j’avais à subir la présence envahissante de deux poètes qui, au lieu de rester derrière leurs tables de stand respectives, se tenaient du côté du public, faisant l’article de façon insistante sur leurs œuvres à chaque personne qui passait, accaparant ainsi tout l’attention, et ne me laissant aucune opportunité de présenter mon livre…
D’autres fois aussi, il m’est ainsi arrivé d’être assise juste à côté de l’un ou l’autre auteur à la forte personnalité, aux ouvrages passionnants et à côté de qui j’étais toute falote avec mes humbles poèmes qui semblent ne pas intéresser grand monde. Mais je reconnais que ce sont des auteurs bien sympathiques, qui méritent bien plus que moi que le public s’intéresse à leurs œuvres.
Il y a eu des salons où nous avions très froid. Mes amis auteurs se souviennent d’une certaine porte d’entrée, tout près de laquelle nous étions, et que les visiteurs ne refermaient pas, alors qu’elle donnait sur la froide rue d’une glaciale journée de novembre. Nous avons aussi connu les courants d’air de septembre, tout comme la chaleur étouffante sous une grande tente d’un printemps aux températures estivales…



Humiliant, le public qui passe, et ne daigne même pas regarder quel genre d’ouvrage les « petits » auteurs proposent, préférant aller faire la queue devant les écrivains abonnés aux best-sellers ou devant les stars du petit ou grand écran dans le but d’obtenir une signature et/ou un selfie.
Attristant, le lecteur qui s’arrête brièvement au stand, mais ne prend pas le temps d’ouvrir les livres pour voir un échantillon d’écriture…
Décourageant, le collectionneur de tout âge qui embarque au passage marque-pages (ou carte de visite), sans s’arrêter et la plupart du temps sans même demander…
Dégoûtant, le môme aux mains collantes ou pleines de chocolat, qui, lui, va feuilleter votre bouquin (bien que celui-ci ne comporte pas d’images) – gamin accompagné de parents qui ne le surveillent pas, ou enfant dont on se demande s’il a des parents, vu qu’il se balade tout seul…
Et que dire de la personne qui dit qu’elle n’a pas ses lunettes sur elle et ne peut donc pas voir la quatrième de couverture de votre bouquin ? Aller à un Salon du Livre sans lunettes de lecture, n’est-ce pas comme, pour une personne d’un certain âge, se rendre au restaurant sans son dentier ?...
Un autre souvenir aussi : la première année où j’étais au Salon du Livre de Colmar, les fortes chutes de neiges sur notre région, le dimanche en fin d’après-midi, et mon retour au ralenti, dans le ballet des véhicules de sablage, une heure pour une quarantaine de kilomètres sur route nationale…
Je ne parlerai même pas des soirs de découragement en raison du peu des ventes : les poètes, particulièrement, sont habitués à ce que la poésie ne se vende pas !...
Tout cela, pour expliquer pourquoi habituellement je rentrais plutôt découragée et fatiguée des salons ou fêtes du Livre, ou de séances de dédicaces en magasin où les clients se dirigent vers les écrans et la hi-fi plutôt que vers les livres…



Cette fois-ci, je suis allée au Salon du Livre en pratiquant un total « lâcher-prise ». En effet, mon prochain livre est encore en préparation et paraîtra le moment venu… J’avais donc emporté juste quelques exemplaires de mes deux recueils (sachant qu’il serait aussi inutile qu’utopique de venir avec une valise pleine de livres, comme je le faisais à mes débuts).
Première bonne surprise : l’emplacement de notre stand, dans le même hall que les « grands »éditeurs et libraires, pas trop loin de l’entrée.
Contrairement aux autres fois, où notre principale occupation était de regarder passer le public, je m’étais emmené des albums de coloriage : cette nouvelle mode de l’art-thérapie a cela de positif qu’elle vous permet de prendre de la distance par rapport aux préoccupations matérialistes. C’était ainsi un peu comme si je me créais une bulle de positivité.
C’est aussi grâce à mes voisins de stand, que j’ai eu l’impression de baigner dans des ondes positives tout au long du week-end. Nous étions détendus, et nos conversations étaient tour à tour teintées d’humour et de sérieux. L’art (écriture et poésie, musique et chanson, peinture…), la philosophie, le rire, une ambiance amicale et fraternelle : ces deux jours furent pour moi aussi agréables que l’eût été un week-end en bonne compagnie quelque part dans la nature… En y repensant, je me dis que c’est drôle de comparer dans ma tête ce week-end dans un Parc des Expositions aux milliers de visiteurs à la quiétude d’une retraite dans quelque ashram ou autre… et pourtant, je crois qu’il y a de cela !
Bref : je suis contente de mon week-end, pour les échanges que nous avons pu avoir, beaucoup plus que pour les quelques ventes qui ont eu lieu « toutes seules » sans que j’aie à y penser…
En souvenir de ce week-end, je poste ici quelques coloriages : les trois premiers sont de ma main, et le quatrième est celui qu’a fait mon amie Annie Bourgasser (auteur de deux livres pour enfants : Corbeau Nigaud et Le secret du chant magique, parus tous deux chez Auxilivre www.auxilivre.fr)

)




(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


Wednesday, September 28, 2016

PokemonGo ou "12 coups de midi" ?

Je me demande si je suis la seule, que les persistants "Poké, poké-bonne réponse" de Jean-Luc Reichmann énervent de plus en plus dans "Les 12 coups de midi" sur TF1 !!! 
Ok, l'émission est enregistrée quelques semaines à l'avance, mais je trouve saoûlante cette nouvelle manie pour "faire djeunn", alors que les PokemonGo sont entretemps déjà quasiment passés de mode !!!
Pourtant j'aime bien Jean-Luc et son émission, que je suis depuis toutes ces années...
Là, j'avais d'abord pensé à changer mes habitudes de midi, et regarder Nagui, mais finalement je crois que j'éteindrai la télé l'heure de midi, et ceci pendant quelques semaines (jusqu'à ce que cette idiotie de "Poké, Poké-bonne réponse" n'ait plus cours...)

Wednesday, August 31, 2016

Bonne rentrée des classes !

Aujourd'hui (en France), c'est la rentrée des classes pour la plupart des écoliers, collégiens, lycéens...
Bonne rentrée à tous, et plus particulièrement à mes douze petits-enfants.



Une pensée pour tous les écoliers...
... et pour leurs parents...
et aussi pour tous les enseignants !

Monday, August 29, 2016

Ce qui te fit grossir...



Qu'est ce qui fut ce qui te fit grossir?
Ni une alimentation déficiente, ni un manque d’exercices n’ont provoqué tes kilos en trop.
Ce qui te fit grossir fut la peur, le sentiment d’abandon, le manque d’amour, la dévalorisation, la vulnérabilité, tout cela tu l’exprimas par des impulsions inconscientes, et elles se manifestèrent comme de mauvaises habitudes alimentaires.
Tiens compte que la finalité des expériences douloureuse n’est pas de perdurer, sinon nous enseigner une leçon et ensuite disparaître….. Cependant comme ton système d’épurement émotionnel est abîmé, (ton mental) il a essayé, inconsciemment de te débarrasser de ces pensée et sentiments par le moyen de la digestion disant :
« SI JE NE PEUX TRAITER MA TRISTESSE, PEUT-ÊTRE PUIS JE LA MANGER, SI JE NE PEUX TRAITER MA COLÈRE, JE SUIS PEUT-ÊTRE CAPABLE DE L’ENGLOUTIR. »
Cet excès de poids disparaîtra lorsque ton enfant intérieur qui vit encore dans ton corps d’adulte, grandissant au travers de la graisse pour être reconnu et protégé par l’adulte, se rende enfin compte que la peur appartient au passé et qu’enfin il est en sécurité.
Cet enfant intérieur arrêtera de grandir sous forme de graisse….
Je veux que tu saches que la graisse est une résultante physique de ton besoin de prendre de la distance avec les AUTRES, cette graisse a été un rempart pour te protéger, une barrière que tu as créée, toi-même.
Je te propose d’abattre les briques de ce mur qui ont des noms :
HONTE, RAGE, PEUR, RANCŒUR, INJUSTICE, PROTECTION, SÉPARATION, ÉPUISEMENT, STRESS, COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ.
La graisse que tu t’enlèves de dessus avait pénétré ton subconscient avant de s’accumuler dans ton corps et lorsque le poids disparaitra de ton esprit, il abandonnera ton corps.
(Traduit du texte Eva Ka Karuna)

(source teste et image : Andrea Lopez sur Facebook)

Wednesday, April 20, 2016

"Nos baisers" - poème de Clementia

Nos baisers


  
Aux premiers jours de notre amour
Nos baisers s’envolaient
De ton cœur à mon cœur
Et de mon cœur au tien
Et la magie d’un téléphone
Nous rapprochait à toute heure
Abolissant la distance
Entre nos deux villes
La nuit venue c’est un nuage de douceur
Qui nous unissait au pays des rêves

Tu es venu vivre avec moi
Et l’échange de nos serments
« Pour le meilleur et pour le pire »
Fut scellé par l’anneau nuptial
Que nous portâmes tous deux au doigt
Nos baisers du petit matin
Et les au-revoir de la main
T’accompagnaient sur le chemin
Et pendant que tu travaillais
Tu téléphonais dans la journée

Les baisers se sont peu à peu espacés
Tu partais quand je dormais encore
Et à mon lever je trouvais
Tes bisous virtuels et tes « coucou »
Qui m’attendaient sur la Toile
Au milieu des bisous et des câlins
Que tu échangeais avec tant d’autres amies
Tes amies virtuelles parmi lesquelles
Je ne me sentais pas à ma place

Les baisers d’antan se sont transformés
En bisous d’évitements effleurés
Le meilleur semble devenu le pire
Quand l’un des deux ne porte plus
L’anneau nuptial d’engagement
Au soir de nos vies retrouverons-nous
Les baisers doux des amants romantiques
Reviendront-ils en tendres baisers des vieux mariés ?




8 juillet 2010 – 20 avril 2016

Monday, April 18, 2016

"Au jour de mon départ" - poème de Clementia

Au jour de mon départ



Au jour de mon départ
Surtout ne pleurez pas
Car des torrents de larmes
Ne sauraient effacer
Les jours, les mois, les ans
Où vous me manquiez tant

C’était de mon vivant
Que je vous attendais
Quand vos vies occupées
Des fiertés mal placées
Non-dits et fâcheries
Vous éloignaient de moi

Je ne serai plus là
Et vous ne saurez pas
Combien vous me manquiez
Quand je vous espérais
Ces jours, ces mois, ces ans
Où vous me délaissiez

Au jour de mon départ
Surtout ne pleurez pas
Le temps aura passé
Et il sera trop tard
On ne peut rattraper
Les occasions manquées


18/04/2016