Wednesday, August 29, 2007

Petit poème d'amour, de Clementia


Petit poème d’amour 

Donne-moi ta douleur
Confie-moi tes peines
Pose-les sur mon cœur
Que je les fasse miennes
Et qu’ainsi mon amour
Chassant la pluie d’automne
Ensoleille tes jours
Puisqu’à toi je me donne
                       
  
© Clementia
29 août 2007


Sunday, August 26, 2007

O Dieu de mon coeur (prière de Clementia)


O Dieu de mon coeur...


O Dieu de mon coeur,

Toi qui créas toutes choses pour le Bien,

Toi qui veilles sur Ta création, et sur l'accomplissement de Ton plan,

Toi qui mets en chaque être l'aspiration, et qui par conséquent influenças mon désir de Te servir, à travers Tes créatures, qui sont mes semblables créées à Ton image,

Tu me connais, car Tu veilles sur chaque grain de poussière,

Tu connais donc mes instants de découragement, d'impatience, de colère, de méchanceté, quand la tâche qui m'a été confiée me pèse, me semble trop grande, et que j'ai l'impression de ne jamais pouvoir me mettre à jour avec mon travail. Tu connais les moments où la fatigue me terrasse, et Tu connais les murmures et les cris de mon coeur.

C'est Toi seul qui peux me redonner courage, patience, calme, amour, afin que je puisse à nouveau vivre vraiment pour Toi et pour Tes créatures.

C'est Toi qui me redonnes la confiance et la force nécessaires pour abattre les multiples tâches, humbles et pourtant tellement utiles, d'un coeur de plus en plus léger.

C'est Toi qui pardonnes mes instants de découragement et de désespoir, et qui me redonnes la joie et la vigueur pour que montent à nouveau vers Toi les louanges de mon coeur.

A nouveau, aujourd'hui, comme à chaque instant de mon existence, Tu as renouvelé mes forces pour Te servir, et pour tout cela je veux Te rendre grâces à chaque instant de mon humble existence.


1984


Poème de Clementia : Empathie


Empathie


Frère de plume à l’autre bout du monde
Ami lointain qui  m’es pourtant si proche
Tu sais bien qu’il m’arrive si souvent
De ressentir chaque joie chaque peine
Et toutes tes pensées de chaque instant
Par-delà abysses et océans

Tes doutes tes désirs
Sont semblables aux miens
Et souvent tes chagrins
M’arrachent des soupirs

Mes mots te font pleurer
Ta voix me fait rêver
Et lorsque mon cœur chante
Par magie tu m’entends

Quand tu es fatigué
C’est moi qui n’en puis plus
Mais quand tu ne dis rien
Tu sais que je t’entends

Bien que nos horaires soient décalés
Nous savons où et quand nous retrouver
Lorsque tu ne veux pas me révéler
Quelle douleur et quels doutes te minent
J’envoie toutes mes ondes arc-en-ciel
Afin que tes forces se renouvellent


26 août 2007





Note : ce poème est paru dans mon recueil "Instants d'Eternité", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici



Saturday, August 25, 2007

Pour ne pas vivre seul

Les yeux de mon père (avec Michel Sardou)



Un très bel hommage, où chaque mot trouve en moi une résonance...


Poème de Clementia : Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave (premier jet)



Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave
 
«Liewer tod as sklaw - plutôt mort qu’esclave »
(devise de la ville de Guebwiller )

« potiam mori quam foedari – plutôt mort que failli»
(devise de la Duchesse Anne de Bretagne)
 
 
Comme un poisson rouge à la morne vie ennuyeuse
Je me heurte aux froides parois glauques et glacées
Du monde immonde qui est pour moi un aquarium
Routine sans issue dans le carcan de béton
Quotidiennes corvées à l’infini répétées
Je nage entre schizophrénie et misanthropie
Celle que je suis et celle que je voudrais être
Ne peuvent pas s’accepter et n’aiment plus personne
Pourtant il faut continuer dans le mortel ennui
De ma vie compliquée dont je ne vois pas l’issue
Cet étouffant carcan où je ne puis être moi
Et me revient alors en mémoire la devise
De la ville où j’ai grandi « vivre libre ou mourir »
Le poisson rouge de mon enfance se jetait
Hors de sa triste prison à chaque pleine lune…
Nous le sauvions à temps, mais l’image m’est restée
Maintenant moi je tourne sans espoir dans ma vie
Solitaire dans un sombre bocal trop petit
Et j’ai tellement besoin d’espaces infinis
 
 
© Clementia
06 février 2006 – 25 août 2007
 

Friday, August 24, 2007

Mon journal : Des nouvelles des petits bouts


Il y a quelques mois déjà que je n'avais pas donné de nouvelles de la petite (grande) famille. Et comme j'ai dû formater récemment le PC, il m'a d'abord fallu récupérer quelques clichés pour pouvoir vous montrer tous les petits-enfants en même temps...
Clara a déjà sept mois... Comme le temps passe vite ! Elle est toute souriante et fait de beaux progrès. Elle gazouille beaucoup, on voit qu'elle parlera vite.
Avec sa grande soeur Eléonore, elles s'entendent à merveille, on voit que le courant passe bien. elles sont adorables ensemble. Eléonore sait maintenant écrire son prénom et elle compte jusqu'à 15 (peut-être même déjà un peu plus, car son objectif est de montrer à la rentrée à sa maîtresse que la période des vacances a été pour elle source de progrès).    



* * * * * * *


Ilona est elle aussi souriante et ses beaux yeux bleus pétillent de joie et d'intelligence. Ses jolis cheveux et des vraies petites bouclettes d'anges, on croirait un angelot tel que les peignaient les peintres de la Renaissance. Elle fait beaucoup de progrès et elle parle très bien pour son âge (elle aura deux ans début octobre).  

* * * * * * * 


Bastien et Gabriel viennent de souffler ensemble leur première bougie. Ce sont d'adorables petits bouts de choux, très éveillés. Maintenant ils marchent et commencent à faire les quatre cents coups, leurs parents ont bien du travail avec ces gentils bambins







Poème de Clementia : Ma maison du bonheur



Ma maison du bonheur


Loin des mégalopoles inhumaines,
Géantes solitudes conjuguées,
Dont les bâtisses tendent vers le ciel
En supplications inutiles
Leurs infinies désespérances
Je recherche la maison de mes rêves
Une place sereine où toi et moi
Au calme préservé serons heureux.

Le jardin se colore en mille fleurs,
Joies du botaniste et de l’herboriste,
Présages de tisanes généreuses.
Arbres fruitiers en espaliers,
Généreux buissons d’églantiers,
Fraises, framboises et cassis…
Autant de promesses de confitures
Que mes mains aimantes prépareront
Pour régaler tous mes petits-enfants.

Au potager, aux chaleurs de l’été,
Tous les légumes les plus étonnants
Annoncent une récolte joyeuse
Que savourent nos amis
Quand ils viennent nous visiter
Pour quelques jours loin de la ville.
Les abeilles de mes ruches butinent
Les bruyères, les genêts, les ajoncs
Qu’en miel parfumé nous retrouverons.

Les rideaux crochetés laissent passer
Du soleil les tièdes rayons diaprés.
Des napperons sourient sur chaque meuble.
Dans les armoires la lavande
Fleure bon un parfum d’antan
Sur les piles de linge si moelleux.
Les meubles anciens sentent l’encaustique
Dans leur patine le soleil se mire.

Quand les effluves de pâtisseries
Accueillent mes joyeux petits-enfants,
Arrive l’heure bénie du goûter.
On rencontre dans tous les coins
De tous doux nounours en peluche
Et tant de nombreux coussins bigarrés
Nous inviteront à la confidence
Et sauront consoler tous les chagrins.

Autour de l’âtre à la douce chaleur
Les visages rayonnent de bonheur
Paix dans les âmes et joie dans les cœurs.
Sur tous les murs pleins d’étagères
Se pressent mes amis les livres
Mes grands complices de tous les instants,
Ceux qui m’instruisent ou me réconfortent,
Ou simplement ceux qui me divertissent.

Dans le jardin une eau claire murmure.
Tout près d’un saule joue mon chien joyeux
Husky au mystérieux regard vairon
Batifolant sans réveiller
Le chat qui ronronne au soleil.
Au pigeonnier roucoulent les colombes,
Quand dans les arbustes et les buissons
Des oiseaux s’appellent puis se répondent.

Vers l’horizon j’entends sur l’océan
Mouettes et sirènes de bateaux
Au vent salé des longues traversées.
Sur mon bureau la plume est prête
A recueillir l’inspiration
Si la muse furtive me visite.
Sous le dais velours d’un ciel étoilé
La nuit d’été parfume le jardin.


24 juillet 2007




Wednesday, August 22, 2007

Poème de Clementia : Pourtant


Pourtant


Pourtant
Quand ma muse s’absente
J’erre
Je désespère
De sombres pensées me hantent
Et l’idée d’un ailleurs me tente
Une porte s’entrouvre
J’entre et je découvre
Des pistes vers un gouffre
Serait-ce l’enfer de Dante
Qui correspondrait à mes attentes ?
Et ces musiques
Aux rythmiques
Telluriques
Fantastiques
Apporteraient des transes
Peut-être des danses
Où ma désespérance
Trouverait un passager oubli
Au gris sombre de ma vie
Et à mon mortel ennui…


22 août 2007


Poème de Clementia : Instants d'éternité


Instants d'éternité


Il est dans ma vie des signes puissants
Comme des clins d'oeil du destin
Et ceux-ci m'ont menée à toi
Semant un bouquet d'éternité

La douce fleur balbutiements
Quand nous nous sommes rencontrés
Lorsque nos âmes ont su reconnaître
Chacune en l'autre son propre reflet

L'étoile de ton doux regard
Qui de son charme fascinant
Me fit oublier toute loi
Me liant pour toujours à toi

L'étincelle de ton sourire
Qui remplit tes yeux de paillettes
Savait balayer toute tristesse
De mon coeur qui s'offrait au tien

La tendre chaleur de ta main
Quand doucement elle prit la mienne
Pour guider mes pas sur le chemin
Me fit oublier toute peine

La chaude étreinte de tes bras
Me plaçant sous ta protection
Dans le plus charmant des baisers
Je ne pourrai pas l’oublier

La passion des corps enlacés
La puissance émanant de toi
Et cette douceur de ta peau
J’en garde à jamais ton empreinte

Oh retrouver dans le silence
Nos échanges de confidences
Chacun de nous sait écouter
L'autre puis le réconforter

La force de nos semblables pensées
Qui se rejoignent malgré les distances
N'est pas illusoire tu sais
Nous sommes sur même fréquence

Et tous ces petits signes sont si grands
Chaque jour depuis que je te connais
Je sais rien ne pourra les effacer
Par-delà les frontières de la vie

Tous ces instants d'éternité
Que mon coeur garde en bouquet
Sont comme autant de soleils
Qui me font entrevoir le ciel



21 août 2007



Note : ce poème est paru dans mon recueil "Instants d'Eternité", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Sunday, August 19, 2007

Poème de Clementia : Là où se ressource mon coeur

Clementia Merlin dans Second Life

Là ou se ressource mon coeur
  
Une chute d’eau berce sans fin l’atmosphère
De cet endroit perdu et solitaire
Sur ma peau la pluie ruisselle
Ainsi que sur les quelques fleurs si belles
La foudre et le tonnerre parfois
Essaient de provoquer mon effroi
Mais c’est ici au milieu des pierres
Dans cette retraite solitaire
Que mon âme se régénère
Et que mon corps harassé
A trouvé où se reposer
Là où mon cœur vient se ressourcer
                       

19 août 2007

L'un de mes poèmes préférés, du grand Victor Hugo : Soleils couchants

Clementia Merlin dans Second Life

Soleils couchants  


Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées; 
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; 
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; 
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule 
Sur la face des mers, sur la face des monts, 
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule 
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes, 
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts 
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes 
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, 
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, 
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, 
Sans que rien manque au monde immense et radieux !


(Victor Hugo - "Les Feuilles d'Automne")


Poème de Clementia : La solitude de la danseuse

Clementia Merlin dans Second Life


La solitude de la danseuse


Danser sur scène avec volupté
Aux accents de musiques endiablées
Et m’offrir ainsi chaque soir
A la chaleur de tant de regards
Changer de costume chaque jour
Pour plus vous plaire toujours
Etre appréciée, adulée, désirée
Par de fervents admirateurs
Qui viennent me regarder
Et faire battre tant de cœurs

Et pourtant, dans la froideur de la nuit
Lorsque le spectacle est fini
Etre triste comme les pierres
Errante sur la terre
Seule avec moi-même
Sans personne qui m’aime

Mais pourquoi me lamenter
Sur une vie que j’ai choisie
Oui ma passion est de danser
C’est pourquoi je sacrifie
Aux feux de la rampe tout espoir
D’autres bonheurs moins illusoires

Qui pourrait partager la vie
D’une artiste libre comme l’air
Sacrifiant au vent infini
Les joies d’un aujourd’hui
Que je ne peux même pas cueillir
Sachant que mon seul désir
Serait d’être bercée tendrement
Dans les bras d’un unique amant
Qui seul saurait me comprendre
Et accepterait de m’attendre
Puis la nuit me ferait l’offrande
De ses gestes les plus tendres
Et me couvrirait de baisers
Pour d’infinis moments passionnés.


5 août 2007

note : pour répondre d'avance à toute question, ce poème m'a été inspiré par un moment de la vie virtuelle de Clementia Merlin dans Second Life, où elle fut danseuse dans un club au mois de juillet  2007 (cf. les photos de cet article)...