Tuesday, May 15, 2007

Maria, très belle chanson de Jean Ferrat


Maria


Paroles: Jean-Claude Massoulier -
 Musique: Jean Ferrat   1967  "Jean Ferrat - Vol.1 (1999)"



Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang

Ils grandirent sur cette terre
Près de la Méditerrannée
Ils grandirent dans la lumière
Entre l'olive et l'oranger

C'est presque au jour de leurs vingt ans
Qu'éclata la guerre civile
On vit l'Espagne rouge de sang
Crier dans un monde immobile

Les deux garçons de Maria
N'étaient pas dans le même camp
N'étaient pas du même combat
L'un était rouge, et l'autre blanc

Qui des deux tira le premier
Le jour où les fusils parlèrent
Et lequel des deux s'est tué
Sur le corps tout chaud de son frère ?

On ne sait pas. Tout ce qu'on sait
C'est qu'on les retrouva ensemble
Le blanc et le rouge mêlés
A même les pierres et la cendre

Si vous lui parlez de la guerre
Si vous lui dites liberté
Elle vous montrera la pierre
Où ses enfants sont enterrés

Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang. 


Monday, May 14, 2007

Poème de Clementia : Apprivoiser le Temps


Apprivoiser le temps


Les jours s'enfuient, les années passent
Et pas un seul instant à moi
Les marmots et les casseroles
Conduire et chercher à l'école
Alors que revient la saison
Du vert printemps, des jours plus beaux
Lorsque fleurit le renouveau
Je remets sans cesse à demain
Tout ce qu'il faudrait que je fasse
Pour retrouver la paix en moi
Afin de jouer le beau rôle
Et pour recouvrer la raison
Ah que j'apprivoise le temps
Pour mériter des jours plus beaux
Retrouver le bonheur enfui


23 mars - 02 avril 2007


De Clementia : Des mots qui ne veulent pas venir, ou l'angoisse de la page blanche


DES MOTS QUI NE VEULENT PAS VENIR,
OU L'ANGOISSE DE LA PAGE BLANCHE
 
 
Des mots qui ne veulent pas venir jusqu'à mon stylo, des idées qui pourtant se bousculent en vrac dans ma tête... Ce n'est pas comme ça que j'arriverai à exprimer sur le papier tous ces souvenirs que je voudrais vous relater !
 
Prendre un fil conducteur ? Ou plutôt noter les idées en vrac ?... Pourquoi (et surtout comment) tant d'auteurs arrivent-ils à nous faire partager leurs émotions, comment font-ils, eux, pour intéresser, retenir l'attention du lecteur et le tenir en haleine tout au long du récit, lui donnant vraiment envie de lire l'ouvrage jusqu'à sa fin ?
 
Chez moi, il n'y a que des brouillons, ou même des ébauches de brouillon : quelques mots jetés sur un carnet au fil des pensées, des phrases ou des fragments de raisonnement se baladant sur des feuilles en vrac dans le désordre de mes tiroirs... Mais pourtant, tous ces petits morceaux dissemblables d'écriture sont comme autant de reflets de ma personnalité, changeant au fil des errances de mes pensées !
 
 
© Clementia, printemps 2007

Friday, May 11, 2007

Mon journal : Procrastination (4)


Le crochet est tout à fait le genre d'ouvrage adapté aux personnes atteintes, comme moi, d'une tendance à la procrastination.
En effet, vous pouvez interrompre son ouvrage à n'importe quel moment de son avancement, même au milieu d'un rang... Si vous le laissez ainsi reposer des semaines, des mois ou des années avant de le reprendre, les prochains points ne seront en général pas différents de ceux qui avaient été faits auparavant (le crochet, c'est comme la bicyclette, ça ne s'oublie pas !), et votre ouvrage aura au final un aspect régulier, pour peu que vous utilisiez la même grosseur de crochet tout au long de sa création. .  Par contre, avec un tricot ce serait quasiment la catastrophe d'interrompre plein milieu d'un rang, ne serait-ce que pour quelques heures : il y aurait ensuite dans l'ouvrage fini une irrégularité sous la forme d'un petit trou pour chaque interruption...  
Donc, je suis une adepte des ouvrages divers au crochet. Ce que j'aime particulièrement, c'est faire des dentelles blanches ou de couleur autour des mouchoirs de fin tissu blanc, ainsi que des napperons ou des ouvrages au filet. Il m'arrive de faire un napperon moyen en un ou deux jours, mais je peux aussi laisser un ouvrage interrompu pendant quelques mois, voire quelques années, pour le terminer ensuite avec joie.



A part ça, je suis aussi une adepte de la broderie : point de tige, point de croix, etc...
Là aussi, je procrastine !
J'ai toujours plusieurs ouvrages en cours : des napperons brodés (point de tige, point de bourdon, point de chaînette, etc. ) avec des motifs traditionnels alsaciens et aussi grands napperons illustrés avec une phrase ou un proverbe, que je recopie d'anciens trouvés chez Emmaüs (je vous mettrai à l'occasion quelques photos). Il y a aussi des abécédaires (j'ai quand même réussi à en terminer quelques-uns dont je ne suis pas peu fière !).

Il y a aussi les canevas. Là aussi, j'en ai terminé quelques-uns, de grandeurs diverses : trois tableaux représentant chacun un nain, un autre représente un bouquet de roses sur fond noir, un autre représente un cheval en ombre chinoise noire sur un fond rose pâle, il y a aussi deux grands canevas représentant chacun un pompier avec un enfant...et encore  quelques autres - paysages, etc.).

Je vous mettrai des photos de ces ouvrages. aujourd'hui, voici déjà deux de mes napperons crochetés...

Dans un prochain article, je vous parlerai plutôt du raccommodage, ce qui est nettement moins joyeux, et aussi bricolages divers.


Wednesday, May 09, 2007

Mon journal : Procrastination (3)


Comme je vous le disais, je remets toujours à plus tard l'accomplissement de tâches plus ou moins importantes...

Les devoirs scolaires faits en catastrophe, les révisions de dernière minute... Heureusement je ne m'en suis quand même pas trop mal tirée sur le plan de la scolarité.

Je vous parlais aussi d'un certain ouvrage d'aiguille (le fameux coussin au point noué représentant un cheval). Maintenant je vais vous raconter tous ces travaux manuels plus ou moins inachevés qui ont jalonné mon demi-siècle d'existence ! 

Il était plus ou moins encore de coutume, dans les années soixante, que les petites filles aient un ouvrage d'aiguille pour s'occuper sainement aux heures de loisirs, principalement durant les congés scolaires.

Je n'étais pas vraiment douée pour le tricot, car je laissais toujours tomber des mailles que je n'arrivais pas à récupérer et je me décourageais trop vite face à la tricoteuse particulièrement expérimentée qu'était ma mère (elle avait su tricoter depuis l'âge de l'école maternelle - ou peut-être même avant, car sa mère elle-même tricotait beaucoup). donc, sur le plan du tricot, c'était réglé : inutile que j'essaie, je n'ai jamais terminé un ouvrage !
Quand j'ai été enceinte de mon premier enfant, j'ai bien essayé de commencer une douce brassière de couleur rose saumoné, mais en fin de compte c'est ma mère qui dut la terminer pour la naissance de mon deuxième bébé, deux ans plus tard : je n'avais pas réussi à achever mon tricot !

Par contre, je savais crocheter (je trouve le crochet bien plus pratique que le tricot, car si on se trompe il suffit de tirer sur le fil et défaire les mailles qui sont fausses avant de re-crocheter cette fois sans erreur, on n'a pas besoin de rattraper les mailles comme au tricot !). J'aimais faire de petits carrés multicolores qui seraient destinés plus tard à être assemblés selon la technique du patchwork pour faire coussin ou couverture.
Ce système de petits carrés crochetés était l'idéal pour moi : on en fait un de temps en temps, ça prend environ une demi-heure sans se presser, puis on le range avec ses collègues, jusqu'au jour plus ou moins lointain où enfin on a assez de carrés bariolés pour les assembler afin qu'ils forment un objet digne de faire partie du trousseau !
Souvent, des années passaient entre deux périodes de création de carrés au crochet qui s'empilaient ensemble dans une corbeille à ouvrages "pour plus tard"...
Enfin, alors que j'avais une vingtaine d'année et que j'étais jeune maman, j'ai réussi à assembler assez de carrés pour faire mon premier coussin. Il était formé de carrés bicolores verts et blancs, en alternant la couleur dominante, assemblés (selon le principe du damier) par un rang de mailles serrées noires qui délimitait joliment les carrés. J'étais fière : j'avais achevé un bel ouvrage au crochet !
Ensuite, pendant des années, j'ai continué à faire de temps à autre des carrés avec tous les restes de laine des nombreux tricots qu'effectuait ma mère. J'achetais aussi des pelotes isolées de laines dont la couleur ou la texture particulière me séduisait... et je collectionnais tous ces carrés bicolores pour en faire un jour une couverture.
J'ai enfin pu terminer ma première couverture à l'époque de la naissance de ma sixième enfant, alors que j'avais 36 ans ! C'est une grande couverture pour un lit d'une personne, qui a 21 carrés dans le sens de la largeur et 27 dans le sens de la longueur. J'ai choisi d'assortir pour cette couverture des carrés faits dans différentes nuances de rose et de bleu.
Ensuite, j'ai aussi réussi à terminer trois nouveaux coussins, dans les rose, bleu et blanc. Comme disent nos amis italiens "Chi va piano va sano" !... J'étais si fière du résultat que j'ai installé ces trois coussins sur la plage arrière de notre voiture, où ils trônent encore quinze ans après !
Ensuite, j'ai fait une couverture de la même grandeur, cette fois avec des nuances diverses de jaune, vert et rouge, toujours 21 carrés sur 27. Je me souviens que j'ai terminé celle-ci en l'an 2000... Huit ans entre deux couvertures, c'était une bonne moyenne !
J'ai encore fait une couverture, mais cette fois-ci pour un lit de deux personnes : 35 carrés sur 27 carrés. Je l'ai terminée plus vite, car ma mère avait décidé de faire à son tour des carrés au crochet avec ses restes de laine, pour m'aider ; mais comme elle ne faisait pas tout à fait le même modèle de carrés que moi, ils étaient un peu plus grands et j'ai eu quand même un peu des difficultés pour faire coïncider les mailles des différents carrés au moment de l'assemblage ! en tout cas, le résultat final est superbe : une couverture lourde, chaude et plutôt décorative en raison du grand nombre de laines de toutes sortes, simples ou en imitation angora, ou chînées, ou lamées, ou même agrémentées de paillettes en plastique...  Sur la photo, on me voit en train d'assembler d'un rang de mailles serrées tous ces carrés bariolés, que j'ai préalablement faufilés en bandes qu'il m'a suffit de mettre ensuite l'une à côté de l'autre pour la finition. Le photo date de l'automne 2004. La couverture était assemblée avant Noël 2004, je l'ai mise sur notre lit... mais il me reste encore aujourd'hui à finir de rentrer les nombreux petits fils qui dépassent sur l'arrière de la couverture !...  "Il faut trouver le temps", dirais-je du ton de la procrastinatrice invétérée que je suis ! 

Dans mon prochain article consacré à la procrastination et à mes ouvrages d'aiguille plus ou moins inachevés, je vous parlerai encore crochet, mais aussi canevas et broderie... un de ces prochains jours !


Friday, May 04, 2007

Poème de Clementia : Forêt printanière tant aimée...



Forêt printanière tant aimée…


Forêt printanière tant aimée
Je te retrouve enfin
Combien tu m’as manqué
Mes pieds nus foulant l’herbe
Je reprends contact avec toi

Les genêts d’or flamboient
Les oiseaux chantent à cœur joie
Deux merles effrontés
Batifolent devant moi
La charmante aubépine
Enfloconne les branches
Les vanesses mutines
Ailes blanches et diaprées
Ou caresses mordorées
Volent autour de moi

Les sceaux de Salomon
Prosternent leurs clochettes
En fausse humilité
Jalousant sous la feuillée
Les secrets du premier mai
Qui se trahissent d’un parfum
Ce muguet généreux
Pour qui sait le mériter
Se cachant au fond des bois

Les petits boutons d’or
Eclairent de leur sourire
Les abords du chemin
Les discrètes violettes
Et les yeux de Marie
Sont autant de clins d’œil
Auprès des fraîches fleurettes
Des fraisiers des bois

Attention à ne pas marcher
Sur mon ami le scarabée

Les chênes reverdis
Au feuillage charmant
Couvrent de mystère et de paix
Ma déambulation en forêt
Il en est un dont le tronc noueux
Me proposerait comme un banc
Pour une halte de quelques instants
Mais bien qu’il soit tentant
Je préfère m’adosser
A celui qui est fort et droit
Et ainsi contre son tronc
Sereinement me ressourcer

Partout les oiseaux lancent
Les trilles de leurs chants
Charmants
Alors que les sphères
Légères
De pissenlit
S’émiettent en volant
Au vent
Maintenant c’est le coucou
Qu’au loin
Coquin
J’entends
Alors qu’en même temps
J’aperçois les fines corolles
Des blanches fleurs d’autres coucous

Pendant tout un hiver
L’inspiration m’avait quittée
Mais je viens de la retrouver
En musardant sous la feuillée
De ma forêt préférée
La plume se met à frétiller
Et mes pensées à fourmiller
Pour raconter la sylvestre beauté
Et narrer mon doux émoi
Le bonheur d’avoir retrouvé
Ma chère forêt enchantée


04 mai 2007


Thursday, May 03, 2007

Mangez au moins cinq fruits et légumes par jour !


Pour votre santé,
mangez au moins cinq fruits et légumes par jour !


Dans notre pays, comme dans beaucoup de pays occidentaux, il a été constaté une forte (le mot est doublement approprié !) augmentation de l'obésité, et ceci dès l'enfance.

Les gens mangent mal, les gens mangent trop, les gens ne se bougent pas assez, etc...

Alors désormais à la télévision, au moment des spots publicitaires, nous voyons apparaître des slogans pour nous inciter à manger de façon plus équilibrée
"Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré"
"Pour votre santé, évitez de manger entre les repas"
"Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière"
"Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour" 

Et ainsi, on peut continuer de façon éhontée à nous abreuver, abrutir, gaver, faire saliver, créer de faux besoins, etc. avec toutes les publicités pour des aliments complètement néfastes à la santé : petits-déjeûners, goûters, gourmandises diverses, préparations industrielles pour repas tout prêts, etc.  Tous ces aliments nous sont proposés en vantant des mérites qu'ils n'ont pas, leur seul vrai mérite étant de booster les ventes des entreprises qui les produisent et donc de permettre à des gens de travailler, tout en soumettant nos porte-monnaie à un véritable régime amincissant !

Mais regardez un peu autour de vous : quelles sont les populations le plus touchées par l'obésité ? Dans quelles couches sociales trouve-t-on le plus de personnes ayant du mal à se vêtir dans les tailles prétendument "normalisées" (entre 38 et 42 chez les femmes, car tout ce qui est au-dessus ces tailles devrait paraît-il se mettre au régime...) ?

La réponse, vous l'avez comme moi : les personnes ayant des revenus confortables ont les moyens de
- manger équilibré
- choisir l'alimentation la meilleure
- s'inscrire à diverses activités sportives aidant à garder ou retrouver la ligne idéale
- s'offrir thalassothérapie et/ou cures d'amincissement
- dans les pires des cas, remodeler son corps par lipo-succion et chirurgie esthétique

Par contre, c'est dans les ménages aux faibles revenus qu'on rencontre le plus de cas d'obésité.

Le stress et le souci sont déjà des causes reconnues d'augmentation du poids, même lorsque la personne mange de façon équilibrée et en quantités raisonnables, même si elle bouge pour éliminer... Les nuits d'insomnie sont aussi néfastes au métabolisme que les repas pris sur le pouce entre deux trajets maison-boulot ou maison-école...  et que dire des besoins de compenser quand on se fait du souci et que l'on se rabat vers le frigo ou les sucreries !


Pour manger équilibré, il faut aussi avoir les moyens de se payer tout au long de l'année une nourriture correspondant aux règles de la meilleure diététique ! Au prix où sont les fruits et les légumes (pour ne parler que d'eux car ce sont les aliments les plus sains), il y a énormément (de plus plus) de familles qui ne peuvent pas les faire figurer quotidiennement à leur menu. D'ailleurs, qui peut encore oser parler de menu ou d'alimentation saine, pour toutes les familles où les fins de mois commencent au jour de paie, dès qu'est payé le loyer et qu'il faut gérer le quotidien avec trois fois rien et pas grand-chose !

Pratiquer régulièrement du sport... à part la marche qui est l'activité la moins onéreuse, ce n'est pas à la portée de tout le monde non plus, d'autant plus que le budget consacré aux loisirs est nul dans les familles où on doit déjà réfléchir comment on paiera la nourriture au quotidien et les moyens de transport pour se rendre à un travail quand on a encore  la chance d'en avoir un !   

Tout le reste (thalasso, cures, soins esthétiques... ) n'est que du luxe quand on ne peut déjà consacrer au quotidien que le strict minimum.

Alors, franchement... les obèses sont-ils obèses par leur faute ? Ne croyez-vous pas que la majorité d'entre eux rêve d'avoir du temps et de la sérénité pour manger calmement et bien assimiler ce qu'ils mangent ? Ne croyez-vous pas qu'ils souhaiteraient pouvoir se payer cinq fruits et légumes par jour plutôt qu'un paquet de pâtes ou quelques pommes de terre ? Ne croyez-vous pas qu'ils aimeraient avoir les moyens financiers pour s'inscrire à une activité sportive ? Ne pensez-vous pas qu'ils aimeraient pouvoir décompresser quelques jours en thalassothérapie s'ils en avaient la possibilité ? Et ne pensez-vous pas qu'en dernier recours ils aimeraient bien pouvoir retrouver une silhouette acceptable en ayant recours à une chirurgie esthétique qui serait correctement prise en charge par la Sécurité Sociale ?

Oui :
Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour et pratiquez une activité physique régulière SI VOUS EN AVEZ LES MOYENS ! 


Tuesday, May 01, 2007

Hommage à Grégory Lemarchal


Grégory Lemarchal est mort à l'âge de 23 ans


Le chanteur de 23 ans s'est éteint lundi 30 avril au matin, des suites de sa maladie, la mucoviscidose.

Avec sa voix cristalline et son charme juvénile, Grégory Lemarchal avait conquis le public. Grand vainqueur de la quatrième saison de la Star Academy, le jeune homme de 23 ans avait, malgré sa maladie, réussi à montrer un talent inébranlable. Il est mort lundi matin, dans le sud de la France, suite aux complications de la mucoviscidose dont il était atteint. Il aurait eu 24 ans quinze jours plus tard.

Jeune homme pas comme les autres, cet artiste, pourtant fragile de santé, ne s'était jamais empêché d'avancer et de faire partager sa passion. En 1995, il devient Champion de France de rock. Lorsqu'il s'enrôle dans l'aventure de Télé-réalité Star Ac, il fait état de sa maladie.
Après avoir gagné la Star Academy, le chanteur sort son premier album en 2005, intitulé Je deviens moi, avec Yvan Cassar à la réalisation. Aussitôt l'album terminé, il part en tournée avec la Star Academy pendant 3 mois. En 2006, il avait débuté une tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse.

 Pour voir Gregory Lemarchal et Pattrick Bruel interprétant ensemble "Show must go on", cliquez ici 

(photo TF1)