Monday, April 30, 2007

Politique ou polémiques ?




Ces deux mots, POLITIQUE et POLEMIQUE, me semblent ne faire qu'un dans l'esprit de nombreuses personnes, en particulier de beaucoup de ceux qui veulent se mêler de politique.

Hors, ils ne veulent en réalité pas du tout dire la même chose :

- POLITIQUE, qui vient du grec polis signifiant ville, se rapporte à l'ensemble de l'organisation de la ville, de l'état et à l'ensemble des mesures qui sont prises collectivement ou individuellement pour le fonctionnement et l'autorité d'un Etat ou d'une société. 
(le mot POLICE vient d'ailleurs aussi du grec politeia qui signifieorganisation politique et se rapporte donc  à ce qui sert à garantir l'ordre public ou le bon fonctionnement des institutions au service de la société).

POLEMIQUE, qui vient du grec polemikos signifiant relatif à la guerre (polemos) qualifie des échanges vifs, des controverses, menés le plus souvent par écrit.

Je veux compléter ces deux définitions par celle du mot REPUBLIQUEqui vient du latin res publica, chose publique.On peut rapprocher PUBLIC (du latin publica) à PEUPLE (du latin populus) pour qualifier ce qui est relatif à l'ensemble des personnes vivant en un lieu donné, ville, région ou Etat.

Ceux qui pratiquent la POLITIQUE devraient pouvoir s'occuper de laREPUBLIQUE ( dans le sens de l'organisation de la vie en société pour le bien de tous) sans avoir à tout propos recours à la POLEMIQUE.

Ne peut-on pas construire plus solidement pour le bien de tous par des échanges d'idées sereins et altruistes, que par les luttes acharnées en vue d'obtenir pouvoir personnel et vaine gloire plus ou moins éphémère...

La société dont je rêve pour demain




Il était une fois... le pasteur Martin Luther King et son célèbre  "I have a dream" (cliquez sur les mots soulignés pour lire tout sur le rêve de M L. King)... C'était un discours d'avant-garde, où il était question d'une société respectant tout être humain, sans racisme ni ségrégation. Depuis l'époque où il fut prononcé, il y a eu des progrès, mais ce n'est pas encore suffisant. Notre monde souffre encore de la folie et de l'égoïsme d'hommes et de nations qui veulent imposer leur puissance aux plus faibles.

Mes propres réflexions sont inspirées par Martin Luther King et aussi par de grands penseurs humanistes de diverses époques. 
Alors aujourd'hui encore et plus que jamais, j'ose moi aussi faire ce rêve que dans un avenir que j'espère proche les outils de guerre pourront être forgés en instruments destinés à la culture dans tous les sens du terme (des outils destinés à la culture agricole et horticole, mais aussi des instruments de musique, des outils de sculpteur, des ciseaux de couturière, etc).
Je rêve et j'espère que les luttes pour d'illusoires pouvoirs seront oubliées et laisseront place à une saine émulation intellectuelle et artistique, dans un monde où l'argent et les possessions matérielles auront cessé de régner.
Je rêve d'une société où, partout dans le monde, pour le même travail il y aura la même rémunération, une société où il n'y aura plus de surenchères et où les fruits du travail auront la même valeur "marchande" sans aucune concurrence malsaine.
Je rêve d’un monde où chacun disposera au départ d’un même « capital » avec lequel il pourra s’offrir ce qui lui convient selon ses besoins et ses aspirations.
Dans le monde dont je rêve, le système actuel des monnaies et de l’argent pourra, par exemple, être remplacé par des points, un peu comme dans les jeux vidéo. Chacun pourra augmenter ses points de diverses manières selon ses capacités : par son travail, mais aussi par toute création artistique ou autre, et encore par les services qu’il rendra à la société (le bénévolat trouvera ainsi une contrepartie). Chaque habitant de la terre se sentira valorisé, car ses compétences trouveront une juste reconnaissance. En effet, je pense que chaque être a ses propres domaines de compétences où il peut exceller et être utile aux autres tout en étant considéré et valorisé ; il suffit de donner à chacun les moyens de dépister ses compétences et ses aspirations, afin qu’il puisse les utiliser pour son plus grand plaisir et celui d’autrui.
Je rêve, je rêve... Des ouvrages tels La République (Platon) et l'Utopie(Thomas More) peuvent inspirer des bonnes volontés pour un monde où demain nous ne serons plus considérés comme de doux rêveurs mais comme des êtres réalistes et constructifs qui auront été juste un peu en avance sur leur temps dans le domaine des idées.  


Friday, April 20, 2007

Laissez-nous penser par nous-mêmes !




En ces derniers jours de campagne électorale pour le premier tour des élections présidentielles, je voudrais vous faire part d'un certain ras-le-bol que je sens poindre autour de moi...

Cela fait maintenant des mois et des mois que les médias nous gavent en nous relatant les péripéties des partis, des candidats et des électeurs... Le résultat des élections serait cette fois décisif pour l'avenir de la France, de l'Europe, de la planète !... Comme si un président allait à lui seul faire changer les choses (ne faut-il pas qu'il soit notamment entouré d'une solide équipe faisant preuve de réflexion et de détermination pour oeuvrer dans un climat de confiance pour le bien commun de tous les citoyens ?) 

Il y a quelque temps déjà qu'on nous saoûle par des informations contradictoires, prétendant chacune être la seule valable et véridique selon le courant de pensée qu'elle répercute :

Les médias nationaux, régionaux et locaux, par la télévision, la radio et la presse écrite qui se font l'écho de tous les petits bruits de campagne et de toutes les prises de position des personnages du monde politique aussi bien que des célébrités et de citoyens lambdas sélectionnés soigneusement dans le but d'appuyer telle prise de position plus ou moins implicite.

Les sondages, qui depuis des mois déjà veulent nous faire croire que telle catégorie d'électeurs votera pour tel candidat ou candidate, que la France pense en son ensemble ainsi plutôt que comme cela... Et pourtant les sondages ne peuvent pas être exacts, déjà parce qu'on voit bien qu'au même moment ils sont plusieurs à donner des résultats différents, mais en plus parce que certaines catégories d'électeurs ne peuvent pas être sondés ! Les sondages se faisant principalement par téléphone avec des listes d'abonnés au téléphone fixe qui ne sont pas en liste rouge, comment peut-on savoir ce que voteront les personnes qui sont en liste rouge, celles qui ont uniquement un téléphone portable et celles qui n'ont pas de téléphone ? 

Pareil raisonnement face à toutes les infos et intox circulant sur Internet, qu'il s'agisse des sites ou blogs plus ou moins officiels des candidats et des partis politiques, aussi bien que des sites ou blogs personnels des futurs électeurs (ou abstentionnistes) de telles tendances ou de tels autres courants de pensée...

Pourquoi faudrait-il absolument qu'il y aie un candidat (ou une candidate) qui sorte vainqueur au vrai sens du terme au soir des élections début mai ? Le véritable enjeu ne devrait-il pas plutôt être le bien des citoyens, plutôt que la gloriole ou la réussite de tel candidat ou de tel parti au détriment des autres ?

Me revient en mémoire une citation de Martin Luther King qui me semble appropriée "Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, ou nous allons mourir tous ensemble comme des idiots".

Je crois que la plupart des gens oublient la devise de notre pays, que nos ancêtres ont voulu terre de LIBERTE, d'EGALITE et de FRATERNITE pour tous.

La LIBERTE, c'est avoir le droit d'être chacun différent, pour ce qui est de ses origines culturelles et géographiques, pour ce qui est de la pensée et des choix spirituels ou philosophiques aussi bien que politiques, pour ce qui est du choix de l'endroit où l'on veut habiter et du métier qu'on veut exercer. Cette LIBERTE doit pouvoir être vécue dans le respect des libertés de tous nos concitoyens.  

L'EGALITE, c'est reconnaître que nous sommes tous des citoyens égaux en droits et en devoirs, EGALITE face aux lois et à toutes les facxettes administratives de notre pays. Nous devons tous avoir droit au logement, au travail, à la santé, à l'estime de notre personne... Personne ne doit être exclu ou être au-dessus des lois et des devoirs qu'il peut avoir envers le bien commun.  

La FRATERNITE, c'est tout simplement reconnaître que nous sommes tous de la même famille : les humains, les habitants de ce petit morceau de la Terre que nous devons gérer en "bons pères de famille" pour que nos enfants, et, après eux, les enfants de nos enfants puissent, après nous, y vivre heureux pour de très longues années. La FRATERNITE, c'est se sentir concerné par le bonheur et le bien-être de TOUS nos frères humains sans distinction de race, de religion, de catégorie sociale...

Maintenant, c'est à nous de nous faire NOTRE opinion, qui ne doit être influencée par personne et par aucun média ou parti. Nous ne devons pas nous laisser manipuler.

Et quand nous aurons fait notre choix, quand nous aurons (ou non) déposé un bulletin dans l'urne, sachons accepter le résultat des élections, même si'il ne correspond pas à ce que nous aurions souhaité. En fin de compte, notre pays aura le candidat (ou la candidate) qu'il aura choisi(e), qu'il aura mérité(e), pour l'ICI et le MAINTENANT qui forgeront le DEMAIN que nous aurons à vivre tous ensemble.

Par contre, je voudrais aussi dire à ceux qui font le choix de n'être que des éternels insatisfaits sans prendre position, sans s'impliquer en tant qu'acteurs dans la vie de leur cité, de leur région ou de leur pays qu'ils  ne peuvent s'en prendre en définitive qu'à eux-mêmes : tant qu'on n'a pas tout fait pour changer les choses, on n'a rien fait. 

Thursday, April 19, 2007

Invocation universelle


Frères ! Soeurs !
Peuples de la Terre !

Puissions-nous nourrir tous les affamés,
guérir tous les souffrants,
libérer tous les enchaînés !
O Créateur de l'Univers, c'est de Toi que nous implorons pour cela la Force et la Puissance.

Puissions-nous vivre ensemble en Paix et en Liberté !
Puissions-nous nous comprendre et, malgré nos différences, nous estimer mutuellement et aimer les uns les autres !
Puissions-nous penser et agir de manière juste et altruiste.

Que tous les puissants de ce monde soient éclairés par la Lumière de la Sagesse !

Vienne la Paix sur terre !

Vienne la Lumière dans le coeur des hommes !  

- anonyme -


Wednesday, April 18, 2007

Pouvoir de la parole : des mots qui font mal (2)




Continuant cette série sur les mots qui blessent, je vais maintenant vous parler des remarques désobligeantes sur le poids et les normes physiques imposées par la mode . Justement, Annie évoquait la question en commentaire à mon précédent message...  

Parlons d'une adolescente qui n'est pas trop maigre, sans plus, dans les années soixante.

Vers l'âge de dix-onze ans, dans sa classe de CM1 où il n'y avait que des filles (l'école n'était pas mixte avant la 6e à cette époque-là), les filles guettaient l'apparition de petites rondeurs au niveau de la poitrine, rentrant le ventre et bombant le torse (certaines mettaient même des mouchoirs aux endroits stratégiques, pensant donner ainsi l'illusion d'une poitrine naissante). A cette époque, elle est très fière de voir ces rondeurs tant attendues apparaître, trop lentement à son gré. elle n'est pas très sportive, mais sa silhouette se situe dans une bonne moyenne à une époque où l'idéal féminin est encore plus près des pulpeuses Marylin Monroe ou Gina Lollobrigida que des Jane Birkin ou autres égéries de la fin des sixties. Aucune raison donc de complexer au sujet de sa silhouette.

Arrive l'entrée en sixième. Cet été-là, les panties sont à la mode, c'est particulièrement "in" de laisser dépasser quelques millimètres de dentelle sur des jambes qui se dévoilent avec la longueur des jupes qui raccourcit (c'est bientôt la minijupe). Comme elle est heureuse de son mignon panty blanc à plumetis marine que sa mère lui a offert en même temps que son premier soutien-gorge (du 75B, juste histoire de dire qu'on porte enfin ce symbole de féminité qui fait presque de vous une femme...).

Mais c'est aussi l'époque où elle entend les premières moqueries sur sa silhouette précocément semblable à celle d'une jeune femme... Les filles de son âge qui sont encore plus près physiquement de la fillette que de la jeune fille font chorus avec les garçons de la classe, pour la surnommer"Taillefine Gervais" (c'était la marque de fromages blancs et autres yaourts pour les femmes qui à l'époque faisaient attention à leur ligne).

Comem l'histoire se passe en Alsace, il y a aussi un autre surnom qu'il va falloir que je vous explique "DMC" = "Dedla Meler Concentré"... vous connaissez sans doute la marque des fils à coudre et à broder DMC (Dolfüss Mieg et Cie) fabriqués dans la région mulhousienne, mais ici ces initiales ont été moqueusement transformées en Dedla Meler Concentré, sachant que les Dedla sont en alsacien les seins, le Meler étant le lait,cela vous donne le surnom peu flatteur de "lait maternel concentré", en référence à cette poitrine avantageuse qui donne à notre héroïne des airs de mini-Lollobrigida...

Il y a aussi le surnom de "Régilait", en référence à la pub télévisée stupide où l'on voit une personne souffrant d'un fort embonpoint s'asseyant au bord d'un banc que son poids va faire renverser... 

C'était les surnoms les plus originaux, parmi toutes les moqueries entendues depuis l'adolescence sur une silhouette plutôt ronde.

Pour la petite histoire, sachez quand même qu'entre-temps le Dedla Meler Concentré a nourri six enfants et fourni aussi de nombreux litres de laits au lactarium régional quand notre héroïne est devenue maman quelques années plus tard ! Au moins ce surnom-là était-il en quelque sorte prémonitoire.

Ensuite, il y eut pendant un peu moins qu'une quinzaine d'années un mari qui appelait affectueusement sa moitié "ma grosse"...

Il y a aussi eu les camarades des enfants qui disaient à titre de moquerie "ta mère, elle est grosse !" (c'étaient d'ailleurs souvent, détail étonnant, des enfants qui  avaient eux aussi une maman devenue obèse à force de maternités...).

Maintenant nous en arrivons déjà aux petits-enfants qui à leur tour commenceront à faire le même genre de remarques. L'inconsciente méchanceté (ou la méchante inconscience ?) enfantine ne change pas d'une génération à l'autre, O tempora, o mores ! 

Il y a le regard chargé de commisération et de moquerie des vendeuses de prêt-à-porter qui vous évaluent dès votre entrée dans la boutique et finiront par vous dire d'un air de triomphe "Nous ne faisons pas votre taille, nous n'avons que jusqu'au 46 en magasin". A force d'entendre de telles gentillesses, il arrive maintenant qu'une petite vengeance de notre héroïne accompagnée de jeunes femmes de sa famille elles aussi "enrobées" soit de sortir du magasin en disant "Pff, de toute façon il n'y a ici que des habits pour des grenouilles anorexiques !" (après tout, qui sème le vent récolte la tempête, na c'est bien fait cette fois-ci pour les vilaines vendeuses maigrichonnes !).
   
Il y a, pour finir ce petit tour de la question des paroles méchantes sur l'obésité, le manque de tact évident d'un ami cher, thérapeute en médecine parallèle, qui veut s'obstiner à aider notre héroïne à maigrir en lui conseillant toutes sortes de tisanes, gélules et autres traitemenst draineurs, car il fait aussi partie de cette cohorte de gens qui s'attachent aux apparences, encore et toujours... Au lieu de constater la vingtaine de  kilos perdus suite à un régime et une discipline de vie (genre "manger-bouger.com, lol), pourquoi employer des mots qui blessent et font à nouveau grimper l'aiguille de la balance du mauvais côté des kilos fatidiques !

Tuesday, April 17, 2007

Pouvoir de la parole : des mots qui font mal (1)




Avec cet article, je commence une série, qui sera pour beaucoup auto-biographique, au sujet du pouvoir des mots.

On ne se rend pas toujours compte de la puissance que peuvent avoir quelques mots pour déterminer des changements bons ou mauvais dans une vie. Quelques paroles d'encouragement peuvent remonter le moral à votre interlocuteur,  mais parfois ce que vous consirédez comme une petite gaffe ou un "râteau" sans importance peut enfoncer son destinataire dans une déprime pouvant le pousser aux actes les plus destructeurs...

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de la méchanceté plus ou moins consciente qu'ont les enfants entre eux, 'en particulier lorsqu'ils se moquent de défauts physiques d'un autre enfant ou d'un adulte :

Ecole maternelle. Une enfant atteinte d'un strabisme. Les autres enfants lui disent : "Toi, tu ne joues pas avec nous, tu louches !" " Ouh, la loucheuse !". Et voila comme en quelques mots, cette enfant est rejetée et se trouve seule sans camarades de jeux, sans amis.  

Quelques années plus tard, après de longs traitements et deux opérations, le strabisme est encore là. L'enfant n'a pas d'amis et continue de grandir en solitaire. Elle a maintenant une dizaine d'années. Un après-midi, alors qu'elle assiste à un spectacle donné par les scouts de sa ville, c'est l'un d'eux, un fils de notables petits bourgeois âgé d'une quinzaine d'années, qui (bien que ne la connaissant pas) s'adresse à elle en lui disant "Tu louches comme un boeuf !". Tristesse de l'enfant, qui n'en dira rien à personne (à quoi cela servirait-il...) mais qui quelques jours après demandera à ses parents de recontacter l'ophtalmologue pour reprendre les traitements qui seront suivis d' une troisième opération des yeux.
Une fois de plus, cette opération n'aura pas le succès escompté, de même qu'une quatrième opération deux ans après...

L'enfant, qui a grandi, s'est habituée tant bien que mal aux moqueries sur son regard et au fait d'avoir du mal à se faire des amis.

Nous la retrouvons adulte, la trentaine : Elle est maintenant entichée d'un jeune homme qui a une douzaine d'années de moins qu'elle... Il a parfois des gestes très tendres envers elle quand ils sont seuls. Mais devant les gens, pour frimer, il se moque de son regard, en l'imitant alors qu'elle lui parle (là, il ne s'agit évidemment pas de paroles, mais le résultat est tout aussi déprimant pour la jeune femme).

Encore quelques années plus tard. Elle est mariée à un homme qui lui dit souvent qu'il l'aime. C'est encore la passion des premières années de mariage. Une fois qu'elle lui dit qu'il a de beaux yeux (un fantastique regard vert), il lui répond "Toi aussi, tu as de beaux yeux... pris séparément !" Et voilà qu'une fois de plus elle ressent cette énorme tristesse au coeur, le sentiment d'être rejetée pour un défaut physique auquel elle ne peut rien.

Mon journal : Procrastination (2)


Je vous racontais donc comme ma passion pour la lecture me détournait des tâches que j'avais à faire dès mes jeunes années....

Mais même pour ce qui est de la lecture, mon loisir préféré, je procrastine :

Les livres ont toujours été mes amis les plus disponibles, pour ne pas dire les seuls amis. Depuis mon enfance que je vivais solitaire, ils étaient à la fois mon refuge, ma consolation et mes compagnons de chaque instant de loisir.

Au fil des années j'ai ainsi constitué une grande bibliothèque d'ouvrages variés. Il y avait tous les achats coup de foudre, puis ceux que je me commandais à France Loisirs ou au Club Hachette du Livre, et aussi tous les bouquins que j'achetais d'occasion chez Emmaüs...

J'ai commencé il y a plus d'une vingtaine d'années un inventaire par écrit de mes livres. C'était un peu comme si je me constituais une sorte d' annuaire de tous mes amis ! Mais, s'il y a plus de 2500 livres de touts sortes qui y sont déjà répertoriés, l'inventaire n'est pas à jour, c'est-à-dire que je n'inscris pas les ouvrages au fur et à mesure des acquisitions. Là aussi, je n'arrive pas à faire en temps et heure le nécessaire pour que cela soit à jour : encore de la procrastination !

Qu'il s'agisse des nombreux ouvrages qui m'appartiennent, mais aussi les livres que j'emprunte en bibliothèque ou que mon entourage me prête, je m'éparpille dans les lectures, ne trouvant souvent pas le temps de lire un livre en son entier avant d'en commencer un autre... J'ai toujours plusieurs bouquins qui attendent que je termine de les lire ; si la plupart du temps j'arrive quand même un jour ou l'autre à en achever la lecture, il y en a cependant aussi d'autres que je n'ai jamais terminés, me promettant pourtant bien de le faire dans un avenir plus ou moins lointain... 
Encore quelque chose où je procrastine !  


Sunday, April 15, 2007

Mon journal : Procrastination


J'avais promis il y a un peu plus d'une semaine de vous parler d'un gros défaut contre lequel il me faut lutter : ma tendance à la procrastination.
"Quesaco ?" me direz-vous peut-être... Eh bien voila, je vais commencer à vous en parler :

Procrastiner, c'est remettre à plus tard ce qu'on devrait faire de suite. Ce terme vient d'un mot latin (crasei, si mes souvenirs sont exacts) signifiant demain. C'est quand on attend le dernier moment pour faire ce qu'on aurait eu le temps de faire avant; 

Parfois, ce n'est pas bien grave, mais si on en prend l'habitude cela peut avoir des conséquences catastrophiques, dans bien des domaines (études, emploi, santé, vie de famille, etc).

Cela peut devenir pathologique (c'est d'ailleurs un trouble qui relève de la psychiatrie au même titre que les TOC - Troubles Obsessionnels du Comportement) et celui qui en est atteint peut aussi en faire souffrir son entourage sans le vouloir.

Chez moi, eh bien, la tendance à la procrastination  se manifeste sous des formes diverses, et depuis l'époque bien lointaine où j'allais en classe.

Tout d'abord, il y a eu les devoirs non faits, ou faits en catastrophe, les leçons pas apprises, ou survolées rapidement juste avant l'heure de cours... J'avais la chance, en classe, d'écouter sufisamment même pendant que je bavardais pour arriver cependant à me souvenir du principal (j'entends par "principal" la majeure partie du cours ou ses rudiments, et non le "dirlo" de l'établissement scolaire, ne pas confondre !!! lol) . J'aimais lire et donc souvent ce qu'on étudiait faisait déjà partie des connaissances que j'avais acquises par mes lectures... Alors j'allais en classe un peu "en touriste", et ne prenais pas tellement au sérieux leçons et devoirs. A la maison, je préférais lire des livres qui me plaisaient plutôt que de me consacrer au travail scolaire. Je préférais apprendre seule à égrener quelques notes sur ma guitare ou ma flûte, j'aimais aussi commencer à écrire des romans que je ne finissais jamais, ou alors écrire des poèmes parce que cela au moins j'arrivais à le terminer de suite !

Le pire, c'était quand j'avais des punitions (pour bavardage, ou devoirs non faits... ). J'attendais le dernier moment, faisant la politique de l'autruche, comme si la punition allait s'éliminer d'elle-même, ou se faire toute seule ! Je me rappelle avoir eu des nuits de cauchemars parce que j'avais une punition à remettre signée pour le lendemain et que je n'avais même pas fait la punition... Je me levais un peu plus tôt le matin, bâclant la punition avant que ma mère vienne pour me réveiller et qu'elle découvre enfin le pot-aux-roses ! Je remettais de la même manière le moment où je devrais avouer à mes parents qu'il fallait leur signature au bas de la punition, pour différer l'engueulade par laquelle je savais qu'il faudrait aussi passer !

Dans mon adolescence, il y avait aussi le moment, quasi-rituel, où j'étais censée aider aux tâches ménagères, que je remettais à plus tard, préférant la lecture d'un roman... J'entends encore ma mère m'appeler de la cuisine "Francine, la vaisselle !"... et moi répondant "Oui, dès que j'ai fini mon chapitre"... La plupart du temps j'étais tellement captivée par les aventures du Club des Cinq ou autres Clan des Sept, Petites Filles Modèles,etc., que c'est en toute bonne foi que je ne me rendais même pas compte que je commençais un autre chapitre... Souvent, je n'allais pas faire la vaisselle avant que le livre soit terminé (une ou deux heures plus tard !).

A la même époque, il y avait aussi un ouvrage d'aiguilles que je n'avançais pas, en moderne Pénélope (ah non, je ne le défaisais quand même pas comme Pénélope pour le continuer plus tard !!!.) c'était un coussin représentant une tête de cheval qui se faisait sous forme de tapisserie au moyen d'un crochet spécial et de laine à passer dans la toile de jute où figurait le dessin à remplir avec patience.  J'aimais ce dessin, j'aurais bien aimé que le coussin soit terminé... mais il en fallait du courage pour me mettre à l'ouvrage ! Et toujours ma mère "Francine, ton cheval !"... et moi "Oui, dès que j'ai fini mon chapitre !"...

La vaisselle, je finissais bien par devoir aller la faire après moult engueulades... et mon cheval a quand même enfin été terminé un jour, mais après combien de livres, oh la la... Maintenant on peut en sourire, car tout cela n'était pas bien grave en somme.  

Voila, c'était un premier aperçu de ma tendance à la procrastination. Je vous en reparlerai, c'est sûr, dans quelques jours ou semaines (normal : je procrastine encore !!!). 


Pâques en famille : des photos !



Je vous avais promis quelques photos des Pâques de cette année. En voila un premier arrivage ! 


Eléonore à la chasse aux oeufs de Pâques dans le jardin de Mamy.


Eléonore trouvait beaucoup de chocolats, petits et grands...


Pendant que Lorelei était toute contente de pouvoir faire le tour du jardin avec les échasses. 



 
Il faisait très beau en ce Lundi de Pâques, l'occasion idéale pour bêcher le jardin de Mamy. 



JC y a passé une grande partie de son après-midi, avec application : la grande plate-bande au fond du jardin a bien été bêchée par ses soins et elle est prête maintenant pour les prochaines plantations de printemps.


C'était aussi l'occasion pour Clara de revoir ses cousins Bastien et Gabriel... 


Ne sont-ils pas tout chou, ces petits bouts de choux, ensemble sur la photo ? 





Friday, April 13, 2007

Un blog à découvrir : toi et moi et lui et elle etc etc


Je voudrais vous parler ce matin du tout nouveau blog créé par une amie : Toi et moi et lui et elle etc etc  
Comme son titre l'indique, ce blog est destiné à parler de nous, de notre société, de notre quotidien.
En cette période de campagne électorale, l'auteur du blog y propose des pistes de réflexion dans lesquelles les candidats devraient piocher pour le bien de tous. Ces quelques pages ont aussi pour vocation, comme on pourrait dire ironiquement, de refaire le monde, mais aussi de partager des trucs et astuces en tous genres sur le plan de la consommation, des gestes verts pour notre planête, des tuyaux pour égayer notre quotidien, bref, tout ce qui peut rendre nos quotidiens plus légers et nos vies plus belles !

Pour accéder au blog, cliquez sur l'image ou sur le lien suivant :http://toimoiluielle.blog.mongenie.com/



Tuesday, April 10, 2007

Puissant et symbolique : deux colombes sur la route


Cet après-midi, comme je conduisais Lorelei en voiture au collège, nous avons été toutes deux témoins d'un fait qui nous a beaucoup touchées par son symbolisme. Voici :

En plein centre de Wittelsheim, au début de la rue de Reiningue près du monument aux morts, un ralentissement inexpliqué et une file de voitures qui se formait, roulant au ralenti... que se passait-il ?
Eh bien, au beau milieu de la route, il y avait deux colombes (d'une espèce assez spéciale, je ne suis pas spécialiste en ornithologie : des colombes toutes blanches, un peu plus grandes que les simples colombes qu'on voit habituellement, et celles-ci avaient toutes deux une houpette sur la tête...). Et ces deux colombes marchaient tranquillement, au milieu de la route, comme si elles ne savaient pas de quel côté aller, mais sans montrer de signe de panique même lorsque les automobilistes leur klaxonnaient !
 Les voitures qui venaient dans les deux sens prenaient soin de les éviter... chaque conducteur semblant espérer les laisser passer vers l'un ou l'autre trottoir et faisant tout son possible pour éviter de les écraser.
A mon tour, je les contournais ne laissant bien le milieu de la chaussée libre (car c'est précisément au milieu qu'elles effectuaient leur étrange pas-de-deux).
Puis, dans mon rétroviseur, je continuais à surveiller la scène, en essayent de leur envoyer une transmission de pensées pour qu'elles aillent à l'abri des roues des voitures !
C'est ainsi qu'avec soulagement je pus voir qu'elles avaient enfin choisi d'aller vers l'un des trottoirs, juste comme arrivait en face de moi un de ces jeunes conducteurs qui roulent en ville comme s'ils faisaient du rallye ou une course de F1 !... Il était temps !

Je trouve particulièrement symboliques ces deux colombes dans toute leur blanche innocence qui ont su pendant quelques instants faire ralentir la folle course des humains. Réellement, ces deux oiseaux-là nous avaient donné une leçon de paix et de sérénité, car malgré ce petit contretemps nous sommes quand même arrivées à l'heure au collège, pour le début des cours de l'après-midi.

(ah, petite précision : la photo vient d'Internet, les colombes de mon histoire étaient d'une espèce diiférentes)


Lundi de Pâques en famille


Hier c'était donc à nouveau l'occasion de nous retrouver en famille. Nous étions chez Mamy (les photos suivront prochainement ). Il faisait beau, un temps idéal pour la chasse aux oeufs dans le jardin ! Lorelei avait pris plaisir à aider le Lièvre de Pâques avant notre arrivée, et Eléonore était enthousiaste en découvrant tous les oeufs, qu'ils soient vrais et colorés ou en chocolat, ainsi que chocolats et sucreries.
L'après-midi, Seb, Christelle et les jumeaux sont passés chez Mamy et c'était tout chou les cousines et les cousins ensemble par ce beau jour de printemps.
A la fin de la journée, nous avons encore pris le café avec Jonathan et Esclarmonde, puis j'ai encore pu voir Jeff, Séverine et Ilona chez Rosie et JC.
C'était donc un wek-end pascal très occupé. Bientôt les photos...


Monday, April 09, 2007

Pâques en famille : la journée d'hier


Hier, Gislaine la soeur de mon mari était en visite chez nous avec Aurélie l'une de ses filles et Maïwenn (1 an 1/2) la fille de celle-ci. Jonathan et Esclarmonde étaient aussi avec nous pour le repas de midi : comme ils ont pris des photos j'en mettrai une quand ils me les auront transmises.

Aujourd'hui, c'est chez Mamy que nous allons pour "aider" Eléonore à chercher les oeufs dans le jardin (en réalité, Lorelei aidera le Lièvre de Pâques à les déposer juste avant l'arrivée d'Eléonore, mais chut ! c'est un secret que seuls les grands connaissent... ) 


Pâques en famille : hier matin



Hier matin, j'étais comme prévu au culte de Pâques avec Lorelei et Eléonore.
C'est tout chou comme la petite Eléonore se comporte à l'église. alors qu'habituellement elle est plutôt bavarde, remuante, éveillée (comme tout bon Lion qui se respecte, n'est-ce pas Lorelei ?!), à l'église elle est super-sage, recueillie, attentive à ce qui se passe.
Ce qui m'a par exemple fait sourire, c'est l'air assez scandalisé qu'elle avait pour regarder une petite fille d'environ deux ans qui n'arretait pas de faire du bruit : Eléonore avait bien compris qu'il faut essayer d'être sage pendant le culte. Alors que je craignais un peu que de voir des enfants plus petits faire leur cirque en ce dimanche où l'ambiance au temple était très familiale, je peux dire que j'étais très contente qu'Eléonore reste attentive à la liturgie qui est encore pour elle une réelle source de découvertes et de questionnements.
Elle a aussi essayé de participer activement de tout son coeur, en chantant alléluia en même temps que nous et en disant chaque mot final des phrases de la Confession de Foi et  du Notre Père
(ça donnait à peu près ça :
toute l'assemblée  : Notre Père...
Eléonore : ... Père
toute l'assemblée : qui es aux cieux...
Eléonore : ... cieux
etc.) 

Eléonore avait déjà assimilé le sens de la fête de Pâques : Jésus qui était mort est vivant pour toujours. Elle était très attentive à ce que disait le pasteur, même s'il est certain qu'elle ne devait pas comprendre grand-chose aux mots employés.

Elle "lisait" le feuillet de la liturgie en même temps que nous, et j'avais nettement l'impression qu'elle essayait de trouver des mots déjà rencontrés à l'école ou dans ses exercices de lecture à la maison

La prédication était intéressante, dans le prolongement de celle du Vendredi-Saint. Il était question de Marie-Magdeleine qui avait appris à discerner au-delà des apparences (thème de la prédication : "on ne voit bien qu'avec le coeur"). A nouveau, je trouvais que les pensées du pasteur étaient "en phase" avec celles que j'avais eues ces derniers jours... et pourtant je ne pensais ni à l'église ni à lui quand ma pensée suivait les mêmes méandres ! C'est drôle, même s'il y a des longues périodes où je ne vais pas au culte, c'est comme si je restais connectée, car je suis comme en communion de pensées avec ce qui s'y passe pendant ce temps, même si je ne pense pas du tout à la paroisse ou au culte !

A la sortie du culte, le pasteur me dit qu'il avait espéré de moi l'envoi d'un poème (car l'an dernier je lui avais fait parvenir un poème de ma création pour le Vendredi-Saint). Or, ces derniers mois j'ai tellement manqué d'inspiration poétique que j'aurais été bien en peine de lui fournir un poème... Peut-être la Pentecôte m'inspirera-t-elle un peu plus dans quelques jours ?

(photo : église Saint-Jean de Saverne - Bas-Rhin)


Paranormal : des présences rassurantes et réconfortantes




Je suis nuit et jour entourée de présences rassurantes (des gens que j'ai connus en vrai ou non). Cela se passe un peu partout, en voici quelques exemples :

- sur la route, alors que je viens de déposer les enfants en classe et que je suis évidemment complètement seule, je sens assis derrière comme s'il y avait encore un de mes enfants, assis comme dans un réhausseur (même quand il n'y a pas de réhausseur en vrai).

- je sens aussi souvent la présence de l'enfant que j'ai perdu à trois mois de grossesse en août 1983, surtout à la maison (lorsque j'ai perdu le bébé, nous n'habitions pas encore la ville où nous sommes maintenant et n'étions donc pas dans cet appartement à l'époque)

- dans notre appartement il y a aussi la présence rassurante de la chatte nommée Mazda qui y est décédée il y a une dizaine d'années

- je sens souvent avec moi la présence de mon père qui est décédé en 1999 : j'entends des phrases, des expressions qui lui étaient propres, des conseils qu'il me donne

- des présences amies aussi de personnes qui sont déjà "de l'autre côté", que je perçois aux endroits où nous nous rencontrions avant leur décès

Voila pour les manifestations dont je suis réellement sûre, parlant d'êtres que j'ai connus dans cette vie. 

Et vous, avez-vous aussi connu des expériences de ce genre ?

Sunday, April 08, 2007

Joyeuses Pâques !




Joyeuses Fêtes de Pâques à vous tous, visiteurs de mon blog.
Bisous


Friday, April 06, 2007

Coup de fatigue devant l'ordinateur !


Pff, coup de fatigue, là... Voilà je vais vous expliquer :

Quand enfin j'arrive sur le PC à cette heure-ci, je n'ai plus tellement l'énergie pour mettre les messages que je voulais y poster.
Dans la journée, je n'étais quasiement pas devant le clavier, à cause du jour férié dont je vous parlais dans le précédent message.

Tout d'abord, ce matin, expédition au temple pour le culte de Vendredi Saint avec mes deux plus jeunes filles et Eléonore (4 ans 1/2, l'aînée de mes petits-enfants). Dans le temps, c'est mon père que j'emmenais le Vendredi Saint, il aimait bien venir prendre la Sainte Cène ce jour-là ; comme il est décédé au cours de l'été 1999, cela fait déjà le huitième Vendredi-Saint sans sa présence physique. Mais c'était quand même comme s'il avait été avec nous ce matin, comme bien souvent au fil des jours. Sur la photo c'est lui, visitant le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives. Je trouve que la phrase sur le mur est particulièrement significative en ce jour de Vendredi-Saint : "Souviens-toi homme que tu n'es que poussière, ton âme seule est immortelle".
Pour Eléonore, le culte était l'occasion de poser plein de questions car elle découvre la religion : qui c'est Jésus, pourquoi il est mort, etc... Ses parents vont eux aussi avoir du boulot ces prochains jours pour répondre à tous ces questionnements ! Bref, normalement les filles et moi avons aussi prévu d'aller ensemble au culte de Pâques.

La prédication de ce matin m'avait tellement parlé que j'aurais voulu vous en relater les grandes lignes, mais maintenant c'est déjà loin et je n'avais pas pris de notes... Disons que je trouvais qu'elle rejoignait pour certains points ma réflexion de ces derniers jours sur "l'être et le paraître".
En partant du récit de l'arrestation de Jésus au Jardin de Getsemané dans l'évangile selon Saint Marc, la prédication était plus particulièrement axée sur celui qu'on appelle "le jeune homme nu". Il s'agit du jeune homme vêtu d'un simple drap, qui suivait Jésus et les disciples de loin, et qui s'est enfui comme les disciples en abandonnant le drap dans sa fuite et s'enfuyant donc tout nu
Ensuite, dans l'évangile de Marc, un drap est à nouveau cité lorsque Joseph d'Arimathie achète un drap pour servir de linceul au cadavre de Jésus après la crucifixion afin de l'ensevelir au tombeau. Ce drap pourrait d'ailleurs, selon certains catholiques, être le Saint-Suaire qui a été retrouvé à Turin (Italie) où il est vénéré comme une relique. En tout cas, le drap était par terre dans le tombeau vide au jour de Pâques, une fois que Jésus était ressuscité. 
Ce matin, ce qui me paraissait fantastique, c'était les rapprochements et le raisonnement suivis par le pasteur au sujet du drap : la nudité du jeune homme qui symbolisait quelque part l'être vrai sans masque et sans artifices ; le corps du ressuscité aussi symbolisant la vraie vie une fois que le drap était tombé ; le Saint-Suaire qui nous questionne quant à nos certitudes... Bref, le pasteur était tellement pris par son sujet, qu'à un moment j'ai pensé très irrévérencieusement "C'est de la bonne, qu'il a du prendre pour rédiger son sermon !"
Mais je trouvais quand même un peu troublante la coïncidence avec nos réflexions sur les apparences, l'être et le paraître, la confiance en soi,etc. que nous avions eues sur nos blogs, le mien et celui de ma fille (NoCeBo).

Ensuite, une petite visite chez Mamy avant de reconduire Eléonore chez ses parents. Puis le repas de midi, et ensuite j'ai fait une sieste, profitant de ce jour férié pour prendre un peu de repos. Ensuite je me suis regardé deux films que j'avais enregistrés ces derniers jours : "Le maître qui laissait rêver les enfants" et "Allons petits enfants de la patrie". J'ai bien aimé ces deux films. Pendant tout l'après-midi, l'ordinateur était occupé (oserais-je dire "squatté"...) par Lorelei et par mon mari.
Après le souper, re-télé : trois épisodes de Desperate Housewives sur la TSR (télé suisse-romande), pendant que mon mari passait sa soirée sur Internet (ce feuilleton n'étant pas du tout à son goût). Ensuite, enfin, j'arrive à mon tour sur l'ordi ! Mais vu l'heure tardive je ne suis pas certaine d'y passer à mon tour de longues heures cette nuit !   

Je n'arriverai donc pas à faire cette nuit tout ce que je voulais sur l'ordinateur (préparer des fiches de lecture pour Eléonore, terminer un texte que je saisis pour ma mère, sans compter la boîte à mails et les blogs... et j'aurais aussi voulu jouer un peu aux Sims2... ). Cela me fait d'ailleurs penser qu'il faudra aussi que je vous parle prochainement de ma tendance à la procrastination (cela signifie quand on remet à plus tard les choses qu'on pourrait faire de suite) !!!