Friday, March 23, 2007

Alertes-météo : le petit garçon qui criait au loup


Depuis avant-hier, notre région (le grand Est de la France) était en alerte-météo, car nous attendions de fortes chutes de neige. Il était conseillé de limiter les déplacements en voiture et les transporteurs routiers devaient appeler le répondeur de la météo pour connaître les conditions météo en temps réel avant de prendre la route.

Dans le Bas-Rhin, le préfet a fait fort hier matin : il a déclenché un plan d'urgence sur la route pour interdire à tout transporteur de rouler. Tôt dans la matinée, les forces de police et de gendarmerie furent donc mobilisées sur l'autoroute à Sélestat pour obliger tous les camions à s'arrêter sur la voie d'urgence !
Du coup, la circulation des véhicules légers fut particulièrement ralentie (un peu comme s'il y avait un accident) : il fallut aux pires moments presque une heure aux usagers pour parcourir les quelques kilomètres entre deux échangeurs d'autoroute).
Les routiers étaient particulièrement en colère, et on les comprend : il n'y avait pas l'ombre d'un flocon de neige à l'horizon, et même à l'heure actuelle (soit 24 h ensuite) il n'a toujours pas neigé (pour ma part, je suis plutôt dans le sud du Haut-Rhin)..

Donc, dans le Bas-Rhin le plan d'urgence fut levé aux alentours de 10 h du matin après avoir provoqué une belle pagaille et la circulation fut rétablie normalement pour tous les routiers qui avaient un moment menacé de bloquer totalement les routes en signe de protestation pour ces mesures exagérées.
Ces prévisions météo tellement alarmistes qui frisent la paranoïa me font penser au conte que je racontais à mes enfants quand ils étaient petits et que je vais vous résumer maintenant :

Il était une fois un petit garçon, un jeune berger qui gardait les moutons. On l'avait bien prévenu qu'il devait faire attention au loup. S'il apercevait le loup, il devait crier bien fort en appelant à l'aide afin que ses collègues les bergers qui gardaient chacun ses moutons un peu plus loin arrivent et chassent le loup.

Or, ce petit garçon s'ennuyait d'être seul avec ses moutons toute la journée sans avoir personne à figure humaine avec qui parler... Il se dit : si je crie "Au loup ! Au loup !" mes camarades bergers viendront à mon secours et je me sentirai moins seul.

C'est donc ce qu'il fit : il cria bien fort "Au loup ! Au loup !" alors qu'il n'y avait pas l'ombre de la queue d'un loup à l'horizon... Tous les bergers accoururent pour chasser le loup. Le petit garçon dut bien leur expliquer qu'ils s'étaient alarmés pour rien : il n'avait pas vu le loup, mais comme il était content de les voir pour papoter un peu ! Ses camarades le grondèrent, car ils étaient fâchés d'avoir couru pour rien en abandonnant leurs bêtes pendant qu'ils venaient à son secours... Chacun repartit ensuite garder son troupeau.

Au bout d'un moment, le petit garçon se sentit à nouveau seul. Il cria à nouveau "Au loup ! Au loup !" et ses camarades arrivèrent à nouveau très vite, croyant que cette fois-ci il y avait bien le loup. A nouveau le petit garçon se fit gronder et les autres bergers retournèrent garder leurs bêtes...

Cela se passa ainsi plusieurs fois, jusqu'au moment où les autres bergers, excédés, se mirent d'accord entre eux pour ne plus venir si leur compagnon les appelait en criant "Au loup ! Au loup !".... 

Et c'est à ce moment précis de l'histoire que le loup apparaît, le vrai, celui qui dévore les troupeaux !... Dans le soir tombant, le petit garçon voit deux yeux jaunes luire et s'approcher doucement : c'est le loup ! Oh, comme il se met vite à crier " Au loup ! Au loup !" et cette fois dans sa voix il y a des accents de désespoir et de vérité... Mais ses collègues, en entendant ses cris, ricanent en pensant que décidément il est un bon comédien, et ils ne viennent pas à son secours...

Les cris se sont tus. Le petit garçon qui criait au loup a été dévoré par le loup car ses compagnons ne le croyaient plus : il leur avait trop menti en les alarmant si souvent pour rien. Quand enfin il disait la vérité, plus personne n'avait confiance en ce que disait le petit menteur.


Saturday, March 17, 2007

Wednesday, March 14, 2007

Création d'un nouveau blog : Apprendre à lire


Hier soir j'ai créé un nouveau blog, où je partagerai au fil des jours mon expérience en matière d'apprentissage de la lecture. 
En effet, j'ai appris à lire presque seule à l'âge de 3 ans, en 1959. Depuis ce temps, les mots et les livres ont toujours été mes amis les plus précieux.

En ce moment, c'est au tour d'Eléonore, l'aînée de mes petits-enfants, née en août 2002, de découvrir peu à peu les lettres, les chiffres, les syllabes et les mots.
A l'école, elle est soumise à l'apprentissage de la lecture au moyen de la méthode globale. Selon moi, cette méthode-là est une belle foutaise, qui a engendré quasiment deux générations de personnes ayant du mal à lire correctement et qui est l'une des causes du grand nombre de quasi-illettrés en France.
Les enfants apprennent par coeur des mots entiers, comme si c'étaient des images, puis viennent très vite les phrases qu'ils vous récitent sans regarder réellement les caractères qui composent les mots et les phrases... 
C'est pourtant bien plus facile d'apprendre en toute logique d'abord les lettres, puis les syllabes et enfin les mots, avant d'aborder les phrases ! 
La maman d'Eléonore et moi avons décidé de lui apprendre à lire selon cette deuxième méthode. Viendra le moment où la lecture sera bien plus agréable pour elle que la mémorisation de mots-images de la méthode globale ! Et je suis persuadée qu'ainsi elle saura réellement lire, sans risquer d'être dyslexique.

 Sur le blog APPRENDRE A LIRE, je souhaite partager avec vous mon expérience en matière d'apprentissage de la lecture, en partant quasiment "du b-a, ba" et en l'adaptant aux circonstances ainsi qu'aux goûts et capacités de l'apprenant. 

voici le lien de ce nouveau blog :http://apprendrealire.blog.mongenie.com/  


Tuesday, March 13, 2007

Poétesse en mal d'inspiration...


Depuis quelques semaines (dirai-je quelques mois ?), je ne suis plus tellement inspirée en matière de création poétique.
Avant, il y a eu toute une période où j'écrivais parfois plusieurs poèmes par jour (par nuit). Les mots venaient tout seuls, sans que je les sollicite.
Maintenant, il y a bien quelques poèmes inachevés qui traînent depuis des mois dans mon bloc-notes, mais je n'arrive pas à les terminer de façon qui me plaise. Et il ne me vient aucun autre sujet de poésie.
J'espère qu'avec la venue des beaux jours, les mots reprendront aussi pour moi le chemin vers de nouveaux poèmes.
D'un autre côté, il y a parfois (souvent) des situations de la vie qui me donnent des idées de nouvelles ou de romans, mais là aussi je n'arrive actuellement pas à les coucher sur le papier ! Je trouve que tout cela est bien dommage, j'ai l'impression de traverser une phase aride et stérile. Ce n'est pas encore une véritable "angoisse" de la page blanche, mais je crois que cela commence à y ressembler ! 


Thursday, March 08, 2007

Le printemps approche doucement !


Ici en Alsace, l'air est doux et il fait un beau soleil.
Des enfants jouent dehors, profitant de leurs derniers jours de vacances.
On entend les oiseaux chanter, et il y a ce je ne sais quoi dans l'air pour mettre les coeurs en joie : on ressent réellement que le printemps est à nos portes !
Je vais pouvoir reprendre avec beaucoup plus de régularité mes balades quasi-quotidiennes en forêt... quelle joie pour moi qui commençais sérieusement à me morfondre dans la grisaille et la froidure ambiantes.  Bien que je sache que l'Alsace n'est pas ma douce Brocéliande ni la verte Irlande, je guetterai à nouveau en me promenant les petites ombres et les mouvements furtifs dans les fourrés, espérant rencontrer à nouveau quelque lutin, comme ceux que ma fille Lorelei voyait nettement quand elle était plus petite.


Thursday, March 01, 2007

Humour


Un petit garçon ouvre la grosse bible familiale. 
Il est fasciné et regarde les vieilles pages jaunies. 
Soudain, quelque chose tombe de la bible. 
Il ramasse l'objet, le regarde attentivement et voit que c'est une vieille feuille d'érable qui avait été pressée entre les pages. 
- Maman, regarde ce que j'ai trouvé! 
- Qu'est-ce que tu as là, chéri? demande sa mère. 
Avec une voix étonnée, il répond :
- Je pense que ce sont les sous-vêtements d'Adam!