Wednesday, May 31, 2006

Poème de Clementia : Les modernes solitudes



Les modernes solitudes


Les soirs de modernes solitudes,
Chacun en face de son écran,
Télé, console ou ordinateur,
Réinvente une vie de fictions :
Des images en trois dimensions,
Ecouteurs rivés sur les oreilles,
Plongeant dans un univers sonore
De rythmiques pseudo-orchestrées,
Coupé du monde, abruti de bruits.

Les modernes solitaires vivent
Entourés d’autres gens solitaires :
Chacun, dans sa bulle virtuelle,
Oubliant son entourage proche,
Le cœur pianotant sur un clavier
Des courriels et des émoticones
Envoie sur téléphone portable
Des mini-messages incroyables,
Code abrégé incompréhensible.

Ainsi les gens ne se parlent plus,
Ne voient plus le quotidien réel,
Se réfugiant dans la dérision
D’un autre vécu artificiel :
Des pseudonymes tarabiscotés
Pour s’inventer des identités,
Illusions d’amour ou d’amitiés,
Tribus à géométrie variable
Vivant le temps d’une connexion.

Mais quelle vie dangereuse !
Chacun se retrouve seul
Dans l’enfer du CyberNet,
Surtout seul dans les soucis.
Les masques et les miroirs
Des fantasmes ou des fictions
Vous font parfois perdre pied.
L’inconnu peut vous piéger
Ou vous déstabiliser.

Alors, même si la solitude
A beaucoup d’attraits incontestables,
Il ne faut pas couper tous les ponts :
Gardez le contact avec vos proches.
Si la fiction et l’imaginaire
Ne sont que miroirs aux alouettes
Qui souvent ne dureront qu’un temps,
La vie, faite de chair et de sang,
Le corps, l’âme et les doux sentiments
Demeurent les seuls biens véritables.


31 mai 2006


Tuesday, May 30, 2006

Bon anniversaire Sébastien !




C'était il y a... 31 ans déjà ! en ce 30 mai 1975, naissait mon premier enfant.
Je te souhaite un bon anniversaire, toi mon fils aîné.
Que cette nouvelle année qui s'offre à toi te comble de bénédictions, qu'elle t'apporte la réalisation de tous tes voeux les plus chers.
Bisous,
Ta Maman 

Monday, May 22, 2006

Poème de Clementia : Feuilles d'or


Feuilles d’or



Nos vies intemporelles
Etalent leurs feuillets
Les siècles entrecroisent
Nos personnalités
Les âmes tant aimées
Se retrouvent sans cesse
Eternels rendez-vous
Qu’elles se sont donnés

Une feuille de vie
Dans mes réminiscences
Etait-ce en Atlantide ?
Nous étions sœur et frère
Jumeaux complémentaires
Dans le raz-de-marée
Nous nous étions promis
De nous revoir bientôt

Un feuillet papyrus
Passe dans ma mémoire
Le nom d’Akhenaton
Ne m’est pas étranger
Etais-je donc ta sœur
Ou ton épouse aimée
Mais ils ont effacé
Nos deux noms dans la pierre

Autre feuille de vie
Un souvenir fugace
C’était à Pompéi
Le volcan qui grondait
Les amants enlacés
Qui furent retrouvés
Pétrifiés de lave
C’était nous

Me revient un feuillet
C’était avant, au temps
Du Maha Baharatha
Et des vapeurs d’encens
Nous nous aimions déjà
Et nous savions aussi
Que par-delà les ans
Nos vies seraient liées

Autre feuillet doré
Et des pierres levées
Mon amour de Beltane
Ma douce dame blanche
J’étais ton druide aimé
Et nos païens serments
Une nouvelle fois
Pour toujours nous liaient

Sur cet autre feuillet
Est le secret de l’Or
Nous y avions œuvré
Nicolas et Pernelle
Couple complémentaire
Et la sublime Pierre
Avait récompensé
Notre parfaite union

Sur des feuillets antiques
D’autres fragments de vie
Me rappellent aussi
Que nous avions vécu
Lors des Guerres Puniques
Nous étions frères d’armes
Morts au même combat
Dans un cri d’au revoir

Alors que des peuplades
Luttaient, s’entretuaient
Pour leur terre ou leur foi
Ou le vouloir des rois
Lorsque j’étais cathare
Toi tu étais croisé
Le feu de Montségur
Garda notre amour pur

Dans les châtaigneraies
Au temps des dragonnades
Huguenote au désert
Je célébrais mon Dieu
Tu quittas les papistes
Et tu te convertis
Nous étions poursuivis
Mais l’Amour est la loi

Et dans les temps anciens
Une douce bergère
La belle Anyahita
Vivant l’amour si pur
Vénérait la Lumière
Et Mazda inspira
Le pur Sar Athoustra

Sur l’autre continent
Il y eut des tueries
Des Indiens massacrés
Pour leur voler les terres
Mais il y eut aussi
Notre histoire d’amour
Toi farouche soldat
Et moi Pocahontas

Du côté de Bagdad
Les mille et une nuits
L’arôme des épices
Les roses, les encens,
Le parfum de l’Orient
Tu fus Shéhérazade
Ta voix me captiva

Sous le ciel d’Italie
Nos familles ennemies
Capulet, Montaigu,
Nous ont tant fait souffrir
O mon doux Roméo
Notre amour malheureux
Est devenu légende
Pour l’infini des temps

Dans l’enfer de Verdun
Dans la boue des tranchées
Je ne pensais qu’à toi
Et relisais tes lettres
Mais un jour au combat
Dans la détonation
Mon âme s’envola
L’amour pour toi resta

Tu fus sans doute aussi
L’intègre samouraï
Voué à sa mission
Sans un regard pour moi
Dans un jardin de fleurs
Je traînais mon ennui
Me consolant déjà
Par nos prochaines vies

Un couple d’amoureux
Dans la glace eskimo
Ou dans une autre époque
Sous le ciel africain…
L’amour intemporel
Suite de rendez-vous
Destins complémentaires
De nos âmes liées

Tous ces feuillets dorés
Tels des signes de piste
Frôlement dans un rêve
Lorsque l’un de nous deux
Enfant ou nouveau-né
D’une nouvelle vie
N’a pas encore su
Y retrouver son autre

Tous ces feuillets du livre
De notre Vie d’Amour
Passent ou s’entrecroisent
Tels des billets semés
Messages de promesse
Lorsque l’un de nous deux
A été enlevé
Chaque fois bien trop tôt
Par une Mort cruelle
A l’amour de celui
Qui reste comme l’ombre
De sa moitié aimée
Rien qu’une âme orpheline
Mais jamais vraiment seule
Jusqu’au prochain revoir
Restent les feuillets d’or

Tous ces feuillets mêlés
M’apparaissant en songe
Avec en filigrane
Le nom des personnages
C’est ton âme et la mienne
Les deux moitiés d’orange
Nos deux vies conjuguées
Se retrouvant toujours

Tous ces feuillets d’or fin
Ces parcelles d’amour
Soudent nos cœurs ensemble
Nous apprenons sans cesse
Moi par toi, Toi par moi
Moi pour toi, Toi pour moi
Moi avec toi, Toi avec moi
Pour l’infini des Temps


28 mars – 22 mai 2006


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NOTE : Ce poème "Feuilles d'or" 
figure dans mon livre "Instants d'éternité",
 que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur http://auxilivre.fr/instantsdeternit/index.html


Thursday, May 18, 2006

Jeudi 18 mai - Mon journal


Bonjour vous... ça fait quelques jours que je n'ai pas mis de nouvelles sur ce blog. Eh oui, entre Jon à conduire et chercher à son stage plusieurs fois par jour et la rhino-bronchite de Lorelei, peu de temps (et d'énergie) pour aller sur Internet !
Et que dire d'autre, sinon parler de la pluie (aujourd'hui) et du beau temps (les jours précédents)...
Les jours se suivent, filant à une de ces vitesses, c'est dingue, surtout quand on est beaucoup sur les routes... Vivement un peu de calme dans cette vie trépidante ! J'en viendrais presque à envier ma belle-fille Christelle qui a l'occasion de se reposer à l'hôpital depuis presque trois semaines qu'elle y est ; les jumeaux se portent bien, elle aussi, il reste à espérer que la grossesse se continue sans problèmes jusque vers la date de mon anniversaire, et alors ils pourront naître en pleine forme.  Un autre qui aurait bien envie de pouvoir se reposer un peu, c'est mon fils aîné Sébastien, le futur papa des jumeaux : entre le boulot, les visites chez sa femme à l'hôpital, le jardin à entretenir,etc. Il y a aussi ma fille Rosie qui s'est mise à travailler là où bosse son fiancé et est absente toute la journée de chez elle,  tout comme les parents de la petite Ilona (Jeff et Séverine) qui eux aussi retravaillent... Bref, je crois que tout le monde aimerait pouvoir se reposer et aussi retrouver le temps de surfer sur le Net et sur les blogs !!!

 Ah oui, il y a aussi mes Sims2, je n'oublie pas que j'avais commencé à tenir un journal de quelques-unes de mes familles virtuelles ! Je pense que je vais vous en donner des nouvelles un de ces prochains jours, le temps de prendre quelques photos d'eux...


Sunday, May 14, 2006

Dimanche 14 mai - Mon journal


J'ai mon traditionnel coup de soleil des premiers beaux jours !!! Eh oui, j'ai une peau de blonde, ou de rousse, héritage de mes ancêtres alsaciens et sarrois, je supporte mal d'être exposée au soleil. Comme d'habitude, je n'y pensais plus jusqu'à ce soir où je me suis aperçue du résultat : visage rouge, décolleté et épaules pareillement teintées et un effet de picotement, de chaleur sous la peau.
Oui, j'ai sans doute abusé d'un soleil qui se montrait par intermittences capricieuses aujourd'hui. Nous étions chez Mamy ; mon fils Sébastien (le futur papa des jumeaux) avait un stand juste devant chez Mamy, au marché aux puces qui se tenait à Bollwiller. C'était une journée sympa, le public circulait nombreux, et j'étais contente de tenir compagnie à mon fils aîné pour son stand. Il avait passé une mauvaise nuit, à cause des bébés et de son épouse hospitalisée depuis deux semaines, car hier soir elle avait à nouveau eu une grosse hémorragie ; mais la maman et les futurs bébés se portent bien et il faut attendre encore quelques semaines en espérant que tout s'arrange d'ici-là à tout point de vue au niveau de la grossesse, de la santé de Christelle et de Bastien et Gabriel mes futurs petits-fils. Sébastien a aussi joliment profité du soleil, mais je ne pense pas que ce sera un coup de soleil pour lui, cela devrait devenir plutôt son premier bronzage de l'année.
De son côté Lorelei est mystérieusement enrhumée depuis hier matin : ferait-elle à son tour l'allergie aux pollens comme celle que son père et son frère Matthieu ont assez régulièrement au printemps ? J'espère surtout qu'elle n'a pas pris froid ces derniers jours, car quand elle a des bronchites, c'est à chaque fois plutôt spectaculaire et long à guérir. Et ce n'est pas le moment d'être malade, à quelques semaines de sa confirmation début juin... Lorelei aussi a un petit coup de soleil sur le visage, car elle était avec nous au marché aux puces, juste un peu moins au soleil que nous. Quant à Esclarmonde, elle a su éviter le coup de soleil, en restant un peu plus à l'abri dans la maison de Mamy.
De son côté, Patrick, mon époux, arbitrait une compétition d'échecs qui se tenait à Merxheim, à quelques kilomètres de là.
Voilà, c'étaient nos nouvelles du jour !
... et vous, comment s'est passé votre dimanche ?


Saturday, May 13, 2006

Poème de Clementia : Statues de sel


Statues de sel


Le Basilic nous épie
D’un recoin d’ombre il nous guette
Puis brusquement il surgit
Et soudain sur nous il jette
Son vil regard lapidaire !
Car il veut nous statufier,
Nous empêcher d’apporter
La joie et l’animation
Dans le gris de nos cités.
Mais moi, je veux réagir
Face à toutes ses attaques.
Je ne me laisserai pas
Changer en statue de sel.
Le perfide Basilic
Ce monstre machiavélique
Serait tellement content
Que sa hargne ait triomphé.
Quand il trame contre moi
Je veux brandir un miroir
Bouclier qui lui renvoie
Ses méchantes idées noires.
Qu’ainsi il soit pétrifié
Et empêché à jamais
De tous nous décourager
Qu’il devienne une gargouille
Exposée aux moqueries
D’une foule libérée
De son pouvoir illusoire,
De sa mégalomanie
Et tous ses calculs tordus…
Le passé aussi m’épie
Et du fond de ma mémoire
Des idées viennent tenter
De m’écarter de ma voie :
Des souvenirs de douceurs,
De tendresse, de caresses,
D’amitié vite oubliée,
Se transforment en regrets…
Me reviennent des affronts,
Des insultes, du mépris,
Le rejet, les moqueries,
Me dégoûtant de la vie.
Mais si je veux feuilleter
Les pages de mon passé
Je me souviens d’une histoire
Aux mythiques temps bibliques :
C’était la femme de Lot,
Un seul regard en arrière
Et la voilà immobile,
Devenue statue de sel.
J’ai compris cette leçon :
Le passé ou les regrets
Et même les souvenirs
Pourraient m’immobiliser
Et m’empêcher de construire,
Ou retarderaient ma marche.
Comme je veux progresser
Il me faut vivre au présent
Sous aucune autre influence,
Sans écouter les méchants,
Rester égale à moi-même,
Assumer les conséquences
De tous mes choix, quels qu’ils soient.
En progressant au présent
Préparer un avenir
Qui s’offrira en son temps
Récompensant mes efforts.

  
05 mai – 11 mai 2006

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NOTE : Ce poème "Statues de sel" 
figure dans mon livre "Instants d'éternité",
 que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur http://auxilivre.fr/instantsdeternit/index.html



Samedi 13 mai - Mon journal


Bon samedi à vous toutes et tous !

Grrrrrrrrr, je sens la pleine, lune... et mon téléphone portable encore bien plus que moi !!!

Cela fait un petit bout de temps que j'ai du mal au moment où je veux le remettre à charger... au lieu de rémarrer la charge, ça me demande d'entrer mon code pin pour l'allumer, ou même ça ne réagit pas du tout... Faux contact, sans doute, au niveau de la prise sur le portable... et pourtant il n'a qu'un an et demi, ce fichu téléphone.

Oui, je sais bien, il est coutume d'en changer beaucoup plus souvent, pour la plupart des utilisateurs de téléphonie mobile on change de téléphone chaque fois qu'un modèle plus performant arrive sur le marché : il prend des photos, puis des films, puis il va bientôt vous servir de cuisinière, de voiture, le diable sait quoi encore ! Tout, sauf de téléphone basique servant juste à appeler et être appelé...
Il faudrait sans doute que je courre chez mon opérateur (SFR pour ne pas le nommer) et que je demande à remplacer mon portable pour un meilleur, privilège auquel j'aurais droit (Garantie Carré Rouge, et quoi d'autre...). Evidemment, pour ne presque rien payer, il faudrait alors sans doute que je souscrive un abonnement, alors que je préfère nettement garder la possibilité unique de recharger mon forfait au moyen des cartes prépayées qu'on achète quand on en a besoin (ma consommation variant entre 15 et 25 euros, sauf surprises...). Cela fait sept ans ce mois-ci que j'ai un portable, jamais changé de numéro de téléphone ou d'opérateur, j'en suis à mon troisième portable, car je fais attention à m'en servir de façon correcte et il me suffit tel qu'il est, s'il fonctionne !!!

Ce qui m'énerve, c'est que la marchandise qu'on paie (cher) dure de moins en moins longtemps, on devrait sans arrêt renouveler tout notre équipement... mais qui peut donc payer tout cela, à moins d'être un escroc ou un truand ? Ma mère, et avant elle ma grand-mère disaient : "Ich ha ke Galdschisser !" (dialecte alsacien, signifie "je n'ai pas de machine à chier de l'argent" sic). Evidememnt, on objectera qu'acheter (= consommer) maintient des emplois, la société de consommation c'est du tout qui s'use, du tout jetable, du tout renouvelable... Mais on passe sa vie a acheter, acheter, acheter encore ... quand on en a les moyens, ce qui n'est pas toujours évident !

Oui, bien sûr, je pourrais laisser mon portable éteint... Mais j'essaie d'être écrivain public, à la disposition du peu de clients qui m'appellent... et aussi à la disposition de ma (nombreuse = 6 enfants) famille... Alors, un portable éteint ou HS, ce n'est pas tout à fait ça !!!   

Bref, aux dernières nouvelles : ma fille Lorelei a réussi après moult essais, à enfin le mettre en charge... Mais j'ai eu mon occasion matinale de m'énerver.

Ensuite, je laisserai mon portable éteint ce week-end, sauf pendant mes déplacements en voiture.


Thursday, May 11, 2006

Jeudi 11 mai - Mon journal


Coucou vous tous ! Comment allez-vous ?
Moi je suis toujours aussi fatiguée... Je passe une bonne partie de mes journées sur les routes en ce moment, et c'est encore comme ça pour un peu plus d'une semaine. Ensuite, la vie reprendra un peu son rythme normal, il faut juste que je tienne le coup jusque là.
Je sens que je suis fatiguée, car j'ai quand même des idées un peu bizarres qui ne correspondant pas tellement à ma nature plutôt positive habituellement... Des envies de pleurer rien qu'en pensant à la petite vie merdique que je vis, des arbres au bord de la route qui me font des clins d'oeil comme dans mon poème "Fascinations" que j'avais déjà publié sur ce blog il y a environ un mois, l'envie de laisser tous mes cheveux devenir gris et d'oublier toute idée de me les teindre... Des bêtises, quoi ! Mais mon côté raisonnable et plus positif reprend très vite le dessus, et j'explique un peu tout ça par l'arrivée de la pleine lune... Il faudrait que je trouve le temps d'en faire quelques poèmes, au moins mes états d'âme serviraient à quelque chose de créatif !

Ce matin, j'ai enfin repris un peu contact avec la forêt, pour une petite balade de seulement dix minutes, en petites chaussures de ville. Ensuite j'avais les pieds humides, car les chaussures prennent un peu l'eau, mais ce n'était pas si grave, car j'avais au moins eu le plaisir de m'aérer un peu dans le calme du petit matin brumeux.
Cet après-midi, le peu de temps que j'étais à la maison a été consacré à une bonne sieste bien tranquille, j'ai dormi comme un loir et me suis réveillée avec l'impression d'avoir bien dormi toute une nuit !
Sinon, petite routine, alors que le soleil est de retour depuis cet après-midi (il faisait à nouveau très beau, après ces quelques jours de pluie et de froid).


Wednesday, May 10, 2006

Mercredi 10 mai - Mon journal


Brrr, quel temps frisquet aujourd'hui ! Une envie de rester chez soi, au chaud, à attendre le retour du soleil...
Et pourtant, il faut quand même continuer à courir de ci de là, soleil ou pas !

Oh, que je vous raconte, quand même... En fin de matinée, je rentrais avec les filles, et l'ascenseur ne fonctionnait pas (en fait, il ne fonctionne pas depuis vendredi passé, mais si personne ne le signale à la société d'HLM qui nous loge il n'est pas sur le point d'être réparé !!! - à croire que dans notre cage d'escalier il n'y aurait que moi à pouvoir leur téléphoner ?). J'avais deux cabas pleins de commissions, et je montais nos trois étages... Mais je sentais que je m'essoufflais, fatigue dûe au manque de sommeil ou au manque de promenades en forêt à cause du mauvais temps, je ne sais pas... Toujours est-il qu'arrivée à l'appartement, je sentais si vite battre mon coeur que je me suis assise bien deux ou trois minutes, le temps de retrouver des forces... Ensuite, j'ai laissé les filles gérer leurs pizzas toutes seules en attendant le retour de mon mari, et je suis allée faire une belle sieste d'une heure et demie (la nuit passée, j'avais dormi seulement quatre ou cinq heures - m'étant réveillée ce matin peu après 5h sans réveil...).
Après la sieste, j'avais l'impression d'aller mieux. Mais je crois que les prochains temps je remplacerai un peu les cafés au lait et autres cappuccinos par de l'infusion d'oranger ou autres tisanes...
J'essaierai aussi de dormir un peu plus ces prochaines nuits (ce n'est pas gagné, la pleine lune arrive pour ce week-end, et les nuits qui la précèdent je suis plutôt insomniaque !!!)
Ce n'est pas que la mort m'effraie (ce serait presque le contraire : je me sens prête pour le moment plus ou moins proche ou lointain où il me faudra quitter cette vallée de larmes et de tristesses), mais je crois qu'on a quand même juste encore un peu besoin de moi (en tant que mère, épouse, belle-mère, grand-mère... etc). Alors autant que j'essaie d'être encore opérationnelle et en bonne santé !

Si demain le soleil est à nouveau de la partie, j'irai à nouveau faire un petit tour en forêt, afin de m'oxygéner et de re-muscler ce coeur un peu trop sensible... et je pense que tout rentrera très rapidement dans l'ordre.  


Tuesday, May 09, 2006

Mardi 9 mai - Mon journal


Le week-end du 8 mai est terminé, la routine a repris : conduire-chercher les filles en cours et Jon a son stage, puis aussi ma permanence hebdomadaire d'écrivain public à la MJC, courses, repas, un peu d'ordi... Et la journée est vite passée avec tout ça !
La pleine lune approche (c'est samedi 13 mai, semble-t-il), et les gens sont déjà un peu dingos dès maintenant : dans les magasins, sur la route, etc. Décidément, ça met l'ambiance !
J'essaie de rester calme et égale à moi-même, mais j'ai constaté que moi aussi la lune me fait déjà de l'effet : j'ai décidé de ne plus être la gentille bonne poire, le pigeon de service, qui fait tout bénévolement... Il y a en particulier un de mes clients habituels (en tant qu'écrivain public, il y a des gens qui j'aide assez régulièrement à rédiger, en leur corrigeant leurs fautes) qui m'a entendue au téléphone quand il s'est "excusé" de ne pas venir à notre rendez-vous de ce matin... Vouloir me fixer un rendez-vous pour des activités associatives pendant l'horaire de ma prochaine permanence, faut pas charrier non plus !!! Clementia n'est pas là que pour des "services" gratuits, purée, je suis profession libérale, déclarée, et j'ai des charges à payer... Il faudrait parfois aussi qu'on pense à me payer une consultation !!!
Bref, je crois que, l'âge venant (bientôt un demi-siècle), je suis de moins en moins encline à me laisser manipuler comme un pion... Si je ne suis pas libre maintenant de mes choix, de mes horaires, de ma vie en quelque sorte, ce sera quand ? Je n'ai pas de temps pour moi, pour mes passions et mes loisirs selon mes choix, alors que j'ai choisi d'être écrivain public pour pouvoir faire ce que je veux quand je veux et comme je veux... Malheureusement, la liberté semble avoir un prix : l'argent, toujours ce fameux "nerf de la guerre" n'entre pas suffisamment pour me permettre la liberté d'organisation à laquelle j'aspire...
Bref, bref, c'était mon petit coup de gueule d'avant-pleine lune! Voila que mon blog me sert de défouloir. Après tout, pourquoi pas...
D'autre part, j'ai aussi consacré une petite partie de ma journée à réfléchir sur deux sujets de poésie qui trottent dans ma tête depuis la fin de la semaine : encore un peu de gymnastique verbale et rimée, et je vous ferai découvrir ces deux petites nouveautés. 


Friday, May 05, 2006

Vendredi 5 mai - Mon journal


(image ci-dessus : elle attendait les commentaires sur son blog, elle attendait, attendait... comme moi j'attends les vôtres ! vais-je lui ressembler ?) 

Et voila un week-end prolongé qui commence doucement !

Aujourd'hui nous avons eu un petit orage aux alentours de midi... Juste assez pour rafraîchir légèrement, mais dans l'après-midi il faisait encore bien chaud et lourd.

En ce moment, j'ai tendance à mettre un peu moins de messages sur mon blog, car vos réactions et commentaires ne sont pas particulièrement nombreux , je me sens juste un peu démotivée !

Je ne voudrais pas ressembler à l'illustration ci-dessus, à force d'attendre vos commentaires... N'hésitez surtout pas à cliquer pour répondre à mes messages !


Wednesday, May 03, 2006

Mercredi 3 mai - Mon journal


 Mercredi, jour des enfants... 
Pour moi, journée où j'ai disposé de peu de temps réellement à moi, pour Internet... Journée passée surtout à courir (ou plutôt à rouler...).
En cette fin de journée, une grande fatigue accumulée m'ôte toute envie de blablater longtemps sur le Net ! Il faut dire que la nuit passée, réveillée par les tonitruants ronflements de mon époux,  j'ai eu de l'insomnie de 2h30 du mat' jusqu'à presque 5h !... Je m'étais levée, et en ai profité pour envoyer des e-mails de "jokes" qui s'accumulent souvent dans ma boîte à mails sans que je trouve le temps de les expédier à mes contacts (d'ailleurs, dorénavant je crois que ce sont mes heures d'insomnie qui me serviront à envoyer les petites et grandes "bêtises" que les internautes aiment bien s'envoyer les uns aux autres). 
Ensuite, je me suis recouchée et j'ai encore bien dormi jusqu'à 6h30, puis la journée commençait !!!
Promenade matinale en forêt après avoir conduit les filles en cours (ce matin, j'ai vu plusieurs papillons, signe des beaux jours !). Après cela j'ai conduit Jon à son stage, puis visite à Patoche et ensuite à Mamy... la matinée a vite filé ! L'après-midi, recherché Jon au stage, ensuite j'avais un rendez-vous avec un client (je suis écrivain public)... Puis visite à Mamy avec mon mari et Lorelei... Et nous voilà déjà presque le soir. 
Je n'étais à la maison pratiquement que le temps du repas de midi... là ça va déjà être à nouveau bientôt l'heure du souper... Basta ! J'ai l'impression que j'irai me coucher tôt (quitte ensuite à être à nouveau éveillée en plein milieu de la nuit... quand la fatigue est là il faut savoir ne pas lui résister).

Lettre à Dieu


 (trouvé sur le Net) 

nota : pour arriver à lire le texte dans de bonnes conditions, il est conseillé d'enregistrer d'abord l'image sur votre ordinateur, puis de l'agrandir (sur le blog, le format en Octets pour l'image est malheureusement limité)
Prochainement, je vous donnerai le lien vers un autre endroit sur le web, où je l'aurai enregistré à un format correct pour que vous puissiez lire cette magnifique chanson de révolte que Gérard Lenorman adressait à Dieu il y a déjà bien... une vingtaine d'années.


Tuesday, May 02, 2006

Poème de Clementia : Quelle importance


Quelle importance


Quelle importance,
Ce qui aux yeux des autres
Peut paraître changé.
Je ne me sens pas concernée
Par tes nouvelles amours
Ce n’est pas ma vie,
Ce ne sont pas mes choix.

Moi je reste pareille,
C’est toujours toi que j’aime.
Je suis à ton écoute, tu le sais bien :
Quand notre complicité te manque
Un signe, un appel et je suis là
Je te connais, je te comprends.
Je sais tes envies de tendresse
Et tes besoins de solitude.
Je sais ta soif de connaissance,
Tes doutes, tes certitudes…

Des routes séparées,
Quelle importance…
Elles sont en parallèles
Parfois elles se rejoignent
Puis à nouveau s’éloignent.
Nous progressons quand même
Seuls ou ensemble.

Quand tu vas mal,
Je le ressens inexplicablement.
C’est sourd mais diffus en moi,
Pourtant tu es loin de moi.
L’autre, à côté de toi,
Sait-elle seulement
Que le loup solitaire
A besoin d’indépendance…

Des vies éloignées,
Quelle importance…
Nos choix furent les mêmes.
Je suis en parenthèse,
En pointillés,
Mais tu te souviens,
Ce n’est pas possible autrement !

Quand je vais mal,
Tu t’en rends compte
Tu m’interroges du regard.
Quand tout va bien,
Je vois sur tes lèvres un sourire
Et la vie à nouveau pour moi rayonne.

Il n’y a plus de passé,
A quoi bon penser au futur,
La vie c’est au présent,
Au jour le jour,
Sans jamais savoir,
Sans jamais prévoir,
Mais quelle importance…
Je sais bien que je t’aime à tous les temps.
Je ressens ta chaude tendresse,
La force de tes pensées
Et cela me suffit.


2 mai 2006

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NOTE : Ce poème "Quelle importance" figure dans mon livre "Une histoire d'amour de Clementia", que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur 



Poème de Clementia : Ne brise pas les liens


Ne brise pas les liens


Ne brise pas les liens
Qui vous avaient unis
Et ne ferme jamais
Définitivement
La porte de ton cœur
Le seuil de ta demeure
A ceux de ta famille
A tes rêves d’amour
Et à tous tes amis
Tu t’en mordrais les doigts
Car ils te manqueraient
Tout de suite ou plus tard

novembre 2005

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NOTE : Ce poème "Ne brise pas les liens" figure dans mon livre "Une histoire d'amour de Clementia", que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur http://auxilivre.fr/unehistoiredamou/index.html




Mardi 2 mai - Mon journal


Ca y est ! Les vacances de printemps sont finies, et bien finies... Ce matin, les filles sont retournées en cours.
Et moi j'essaie de reprendre ma douce routine des balades en forêt : ce matin, dès que j'avais déposé mes filles devant lycée et collège, je suis allée me promener au parcours de santé. Un peu plus d'une demi-heure de promenade en solitaire, dans le sous-bois qui s'éveillait. C'était très agréable.
Une nouvelle fleur m'a accueillie dès mon entrée dans la forêt : le myosotis qui à présent offre aussi ses douces fleurettes au regard charmé du promeneur (signification du myosotis dans le langage des fleurs : "Ne m'oublie pas !", un symbole très parlant). J'ai aussi aperçu des véroniques qui se préparaient à ouvrir leurs corolles ; je pense que d'ici demain (ou peut-être même déjà aujourd'hui, au cours de l'après-midi) elles seront ouvertes à leur tour.
J'ai rencontré un scarabée sur le chemin. Cet animal m'a toujours fascinée (j'éprouve pour lui une sorte de grande amitié, bizarre... Peut-être est-ce une souvenance d'une précédente incarnation en Egypte antique, quand le scarabée était un animal sacré ? En tout cas, j'ai aussi appris il y a quelques années qu'il symbolise aussi le signe du Cancer - mon signe astrologique.
J'ai aussi entendu un pivert (Woody Woodpecker ?) frapper du bec sur un tronc pour chercher les insectes dont il se nourrit. Les autres oiseaux s'appelaient aussi et chantaient déjà leur hymne joyeux au soleil.
Par contre, je n'ai pas rencontré les dames qui habituellement promènent leurs chiens à cette heure-ci. J'étais réellement le seul être humain, jusqu'aux derniers pas de ma promenade où j'ai enfin aperçu un vieux monsieur (avec une béquille) qui commençait à son tour la balade matinale, accompagnant deux petits chiens.
Cet éveil de la forêt est vraiment un ravissement.
Pendant que je marchais, je sentais les énergies de la nature me revigorer et me mettre d'excellente humeur pour le restant de la journée.


Monday, May 01, 2006

Da Vinci Code : le film


 J'irai sans doute voir, le moment venu, le film tiré du Da Vinci Code, quoique je m'attende à une nouvelle déception.
Si j'aime bien Tom Hanks en tant qu'acteur, pour le restant de la distribution je n'ai pas vraiment d'opinion...

Je suis très souvent déçue pas les films tirés de livres :

- J'ai bien aimé le livre La dernière tentation du Christ de Nikos Kazantzakis. Il dépeignait une idée qui peut se défendre, à savoir que le Christ aurait été tenté une fois de plus, sur la croix, cette ultime tentation étant de renoncer à accomplir sa mission rédemptrice et de vivre "normalement" une vie de père de famille (déjà avec Marie-Madeleine, un lien avec le Prieuré de Sion du Da Vinci Code !) ...
Par contre, le film ne pouvait pas dépeindre toute l'intensité des luttes intérieures vécues par le Christ pendant la durée de sa vie terrestre... Si le film était déjà long comme ça, il aurait été interminable pour dépeindre tous les détails qu'on trouve dans le livre.

- Je parlais aussi précédemment du livre Le nom de la rose d'Umberto Eco... Le film où joue Sean Connery m'avait profondément déçue, pareillement, car on ne peut pas profiter de tout le raisonnement qui amène à découvrir la clé de l'énigme... Et je ne parlerai pas de la "scène d'amour" entre le jeune assistant de Guillaume de Baskerville et la seule femme du film, scène qui m'avait choquée par son intensité et son réalisme... Les scènes de violences aussi étaient trop vives pour moi. Je préfère lire et pouvoir me créer mes propres images, plutôt que d'avoir à subir des mises en scène et des scénari qu'on m'impose !   

Donc, pour le Da Vinci Code, j'attends, pour voir...