Sunday, December 31, 2006

"Mes voeux de Nouvel An" - poème de Clementia




Mes vœux de Nouvel An


Frère, Sœur, Voisin, Cousin ou Ami,
Nous habitons tous le même village,
Cette planète bleue appelée Terre.
Alors qu’arrive une nouvelle année
Je t’adresse mes meilleures pensées :
Que l’An Nouveau t’apporte ainsi qu’aux tiens
La réalisation de tous tes vœux.
Sois entouré de visages amis,
Ton horizon, de riants paysages,
Dès ton réveil, de quotidiens bonheurs.
Que ton âme s’éveille aux grands mystères,
Aux douces joies de l’amour partagé.
Que pour toujours tu aies un doux logis,
Un métier dans lequel t’épanouir
Qui te donne toujours de quoi manger,
Des loisirs et beaucoup de liberté,
Dans ton pays, paix et tranquillité.
A toute l’humanité je souhaite
Des jours nombreux, prospères et sereins.



27 décembre 2006  

Friday, December 29, 2006

Mon "beau" sapin !...




Cette année, pour des raisons aussi diverses que variées, je n'avais pas tellement envie de décorer la maison, et surtout je ne voyais pas tellement l'utilité d'installer un sapin de Noël alors que personne ne viendrait nous rendre visite.
Pour ce qui est des réceptions de Noël, c'est nous, le couple de grands-parents, qui sommes invités au fur et à mesure chez mes différents enfants, pour une visite de Noël : nous passons ainsi plusieurs jours de visites en famille, sauf chez nous à la maison où il n'y a que les deux plus jeunes filles qui fêtent encore Noël chez nous.
Chacun des grands enfants vit maintenant en appartement sa propre vie de couple et de famille, loin de notre "quartier qui craint" et la plupart d'entre eux ne vient que très très rarement chez nous, dans ce quartier d'immeubles où ils ont grandi.
Nous avons donc fêté la veillée de Noël chez nous, à trois : mon époux, ma plus jeune fille de quatorze ans et moi... tranquille, très peu de préparatifs, mais quelque part assez mortelle quand même la veillée de Noël !!!
"Dans le temps", ma joie était de préparer la crèche, car je collectionne les petits santons et c'était réellement pour moi la plus belle façon de préparer Noël que de mettre en scène les différents personnages de la Nativité. Noël, c'est quand même surtout la fête de la naissance de Jésus et c'est selon moi ce qui devrait primer comme décoration dans les familles chrétiennes. Toutes les légendes du Père Noël ou autres sapins ne sont que du folklore, des traditions qui mettent un peu plus dans l'ambiance de fête, mais ne peuvent pas à elles seules donner du sens à la fête de Noël qui malheureusement  st trop souvent entachée de commerce et d'hypocrisies.
Le sapin, donc, je n'avais pas du tout envie de le mettre cette année... Mais un ami qui m'est très cher m'a en quelque sorte gentiment obligée à le faire quand même : le samedi 23, il m'a offert deux boîtes de très belles boules de Noël en verre, pour que je fasse un sapin. Je lui ai promis de prendre le sapin en photo, alors voila la photo sur le blog (mais c'est tout symbolique, car il n'a pas encore Internet et ne verra donc pas de si tôt mon blog !).
Pour ce qui est du sapin en lui-même, il est tout miteux, les décorations pèsent nettement plus que le sapin qui a quand même vécu pas mal de Noël plus joyeux... Il est comme moi (toutes proportions gardées !!!) : dans la deuxième moitié de sa vie...
Malgré ce que je viens de vous raconter, il n'y a actuellement aucune amertume dans mon coeur : Noël s'est passé de façon tranquille et harmonieuse. L'année 2006 s'achève doucement ; on verra bien ce que nous apportera la prochaine année... On sait dès à présent qu'il y aura un petit-enfant de plus dans ma famille : en effet, je serai pour la cinquième fois grand-mère au courant du mois de janvier. Il y aura sans doute encore quelques autres joies au courant de cette prochaine année.

Saturday, December 23, 2006

Poème de Clementia : croire encore au Père Noël



Croire encore au Père Noël


Dans la froide solitude
Des longues soirées d’hiver,
Je vois des rues illuminées
Où la foule stressée se presse…
Dans le bruit des villes,
Noël approche à grands pas…
C’est demain déjà :
Noël est presque là !

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Les infos à la télé
Apportent leur lot quotidien
De guerres et de peurs,
De violences, de malheurs,
Tant de cris de douleur.
Père Noël, apporte-nous
Des infos enchantées,
Des images merveilleuses,
Des musiques joyeuses ;
La paix et la confiance
La douceur et le bonheur
Seraient de si beaux cadeaux.

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Les listes de cadeaux obligés
Pour des clans qui se critiquent,
Les gueuletons de fin d’année
Et les porte-monnaie vides…
La crise, le chômage,
Les dettes, les soucis…
Mais il faut fêter Noël !
Les fenêtres illuminées
La facture viendra après !
Père Noël, apporte-nous
Le véritable esprit de Noël,
De douceur et d’amour.

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Autour de la table de fête
Il y a des chaises vides,
Les absents nous manquent :
Ceux qui font la tête,
Ceux qui sont au loin,
Ceux qui dorment dans la terre…
Mais comment fêter Noël
Quand leur présence nous manque,
Pourquoi mettre un sapin
Dans un désespoir amer ?
Notre douleur est si grande,
Père Noël, que peux-tu faire ?

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

23 décembre 2006


Sunday, December 17, 2006

Poème de Clementia : Noël


Noël


Noël ! Fête de la Lumière et de la Paix
Des bras ouverts, des temps venus,
Des yeux rieurs, des mains tendues ;
Les encens, les alléluias
Et tous ces cœurs emplis de joie
Construisent un monde d’harmonie à jamais.

Noël ! Au cœur des longues nuits de notre hiver
Sous le sapin, dans le berceau
Voici le plus beau des cadeaux :
L’enfant fragile et merveilleux
Qui nous fut envoyé par Dieu…
La Nativité donne l’espoir à la terre.

Noël ! Dans les grandes villes illuminées
Les petits chalets enchantés
Des typiques petits marchés
Offrent tant d’idées de cadeaux
Aux foules denses de badauds
Sous un ciel clignotant d’étoiles colorées.

Noël ! C’est aussi la confortable chaleur
Autour du verdoyant sapin
Et dans son magique parfum
La table mise, le festin :
Partager, savourer enfin
Le repas de fête qui réchauffe les cœurs.

Noël ! Souvenirs des douces veillées d’antan
Dont je me languis chaque année.
Je voudrais encore entonner
Les doux cantiques de jadis
Sous l’or flamboyant des bougies
Entourée de tous mes enfants que j’aime tant.

Noël d’espoir des guerriers déposant les armes
Et des frères ennemis s’attablant ensemble
Avec des mots d’amour, des paroles de paix
Et les projets d’un avenir meilleur.
Un Noël où les hommes d’affaires pressés
Ont enfin tout le temps pour ceux qui leur sont proches.
Noël sans solitude, Noël sans désespoir,
Joyeux Noël pour tous : il n’y a plus d’exclus,
Tous ont un toit, un travail, un bel avenir.
Noël dans les abris de nuit illuminés,
Accueil et partage rayonnent aux foyers :
Noël où la fraternité est la plus forte.
Désormais amour, confiance et sérénité
Ont chassé à jamais la violence et la peur.

Nuit la plus douce de l’année
Où tout est devenu possible ;
Envie de paix, instants de trêve :
Laissons devenir vrais nos rêves !

Je veux de ces Noëls au quotidien
Et trois cent soixante-six jours par an,
Noël pour tous les siècles de la terre,
Noël pour chacun de mes frères.


13 décembre – 17 décembre 2006


Saturday, December 09, 2006

Noël en Alsace : Mannala


Pour la Saint-Nicolas : Mannala
(Petits bonshommes en pâte briochée)



Ingrédients 

- 1 kilo de farine tamisée  
 - levure boulangère : dose pour un kilo de farine (60 g de levure fraîche)  
- 60 g de sucre en poudre
- 4 oeufs  
- 2 cuilers à café de sel   
- 250 g de beurre  
- 50 cl de lait


Préparation 

- Faire un puits avec la farine. Déposer dans celui-ci les oeufs, le sucre,  le sel, le lait, la levure boulangère en prenant soin que celle-ci ne soit pas près du sel et du sucre.
  
- Mélanger doucement tous les ingrédients sauf le beurre, en prenant petit à petit la farine depuis le bord pour éviter que le lait ne se répande. Continuer à mélanger pour obtenir une pâte homogène. 
ATTENTION : Pendant le mélange, la pâte est collante au plan de travail et aux doigts : cela est normal, il ne faut pas rajouter de farine sinon votre pâte sera trop consistante et pas assez légère (c'est la bêtise que j'ai faite cette année... les Mannala étaient très très bourratifs !), la pâte se décollera à force de la travailler.

- Mettre la pâte dans un grand saladier avec le beurre. Pétrir l'ensemble pendant au moins dix minutes - opération très délicate : ne pas rajouter de farine. Continuer à pétrir jusqu'à ce que la pâte se décolle - patience : c'est dur quand on débute ! Au bout de 10 minutes de pétrissage, votre pâte briochée est prête. Garder la pâte au réfrigérateur pendant deux heures, puis commencer la confection des Mannala :  

- Sur la plaque du four, recouverte d'un papier sulfurisé (papier de cuisson), façonner des formes de bonshommes, en prenant une petite boule de pâte (de la grandeur d'une demi-livre de beurre par exemple), façonner cette pâte en forme de petit pain allongé, puis coupez dans le sens de la longueur : deux fentes en biais de part et d'autre dans la partie médiane partant de presque le centre pour aller vers l'extérieur, séparant ainsi ce qui vous servira à former des bras, et une fente partant du milieu vers le bas de votre "bonhomme" ce qui fera les jambes qu'il vous restera juste à séparer un peu. Puis ajouter une petite boule qui formera la tête du bonhomme. On peut figurer les yeux avec des pépites de chocolat ou des raisins secs (facultatif : on peut aussi incorporer à la pâte des pépites de chocolat ou des raisins secs). Répéter l'opération pour chaque Mannala que vous déposerez l'un à côté de l'autre.  

- Dorer les mannala avec un mélange d'oeuf et de lait au moyen d'un pinceau de cuisine, puis laisser les mannala doubler de volume à l'abri des courants d'air.   

- Préchauffer le four (thermostat 7 ou 210°)

- Dorer de nouveau les petits pains àavec le mélange oeuf/lait

- Cuire 15 à 20 mn au four préchauffé, en surveillant en fin de cuisson (le temps de cuisson varie selon les fours et la grosseur des mannala). Quand ils sont dorés, sortir les mannala du four.


Cuisson  environ 15 à 20 minutes à 210°


Les Mannala (= petits bonshommes, en dialecte alsacien) sont traditionnellement servis en Alsace lors du goûter du 5 décembre au soir, avec un bol de chocolat chaud et des clémentines, pendant que les enfants attendent en famille la visite du Saint-Nicolas


Wednesday, December 06, 2006

Mon journal : Saint Nicolas est passé...


Hier soir, nous étions chez Rosie et JC pour fêter la Saint-Nicolas avec eux.
Eléonore était impatiente de voir le grand Saint-Nicolas !
Saint-Nicolas lui a donné tout un grand sac plein de chocolats, elle était  très contente.
C'était tout chou... L'appareil photos de Rosie avait les piles à plat, mais heureusement Mamouna a pensé à prendre quelques clichés avec le téléphone portable !!! Bon, ce n'est pas la même qualité qu'avec un vrai appareil photos, mais c'est déjà ça... 




Poème de Clementia : Au beau rêve enfui



Au beau rêve enfui


Je suis en ton pouvoir
Je dois le reconnaître
J’en oublie mes devoirs
Ton esprit est mon maître
Je sens qu’il me faut fuir
Echapper à ton charme
Il me faut réagir
Sinon tu me désarmes

A chaque flatterie
De ta bouche menteuse
Voir la supercherie
Au fond de ton regard
A chaque effleurement
De tes mains baladeuses
Braver l’envoûtement
Ou fuir ton traquenard…

Quand passé le séisme
De la folle passion
J’ai vu ton égoïsme
Tuer mes illusions
Mon cœur gardant la plaie
De cette trahison
J’ai bien cru que j’allais
Perdre toute raison

A quoi me sert de vivre
Si j’ai perdu la foi
Ne reste que la fuite
Ou me venger de toi
L’envie de te détruire
Sans aucun état d’âme
Comme tu m’as détruite
En provoquant mes larmes

Mais je voudrais pourtant
Que vers moi tu reviennes
Car de toute façon
C’est à toi qu’est mon cœur
Je survis et j’attends
Que tu me fasses tienne
Je sais ma déraison
Mais c’est toi mon bonheur


© Clementia
6 décembre 2006


Poème de Clementia : Pas marrant du tout


Pas marrant du tout…


Mal-être
Vague à l’âme
Souffrance accumulée
Toute la journée j’en ai marre
Je me couche, j’en ai marre
Je me lève, j’en ai marre
Même dans mes rêves j’en ai marre
Un vrai cauchemar

Mettre ce qui ne va pas
De côté
Pour une autre fois
Pour réessayer
Et garder l’espoir
Malgré tout
Pas facile
Du tout

Cette boule au ventre
De tristesse
Ou de stress
Me tourmente

Ce trop-plein de larmes
Que je retiens
Pour ne pas craquer
Me désarme
Est-ce la tristesse des autres
Ou la mienne
Qui résonne en mon cœur

Et zut, il faut sourire,
Faire face
Car les autres s’en fichent.
Que leur importent
Mes états d’âme…


22 décembre 2005 – 29 juin, 31 octobre 2006




Sunday, December 03, 2006

Quand les hommes vivront d'amour


Quand les hommes vivront d'Amour



Quand les hommes vivront d'Amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
  


Quand les hommes vivront d'Amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère


Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
 


Quand les hommes vivront d'Amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère


Mais quand les hommes vivront d'Amour
Qu'il n'y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts, mon frère


Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix cherché l'Amour
Qu'ils connaîtront alors, mon frère


Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
IL faut toujours quelques perdants 
De la sagesse ici bas c'est le prix


Quand les hommes vivront d'Amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
 

Wednesday, November 29, 2006

Préparons Noël en Alsace : Petits gâteaux à la noix de coco


Petits gâteaux à la noix de coco

Ingrédients 
- 2 mugs de poudre de noix de coco
- 1 mug de sucre en poudre
- 1 oeuf
- 1 noix de beurre
- (facultatif : 1/2 verre à liqueur d'eau de vie) 
   
Préparation 
- Préchauffer le four à 175° 
- Mélanger tous les ingrédients.
- Quand le mélange est homogène, disposez-le en petits tas sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé (papier de cuisson) au moyen d'une cuillère à café  

Cuisson environ 20 minutes à 175°


Saturday, November 25, 2006

Préparons Noël en Alsace : une recette de Bredala


Bredala (= petits fours) de Noël - recette alsacienne



Ingrédients
500 g de farine
250 g de beurre
250 g de sucre
5 œufs
1 sachet de levure chimique  

Préparation
Battre le beurre et le sucre au fouet.
Quand le mélange est mousseux, ajouter les œufs et battre.
Ajouter la farine tamisée avec la levure chimique dans le mélange obtenu.
Laisser reposer.
Etaler la pâte et utiliser des emporte-pièces de formes différentes.  

Cuisson 10 minutes à 200° ou thermostat 5-6.

Note : je n'ai pas prétendu donner ici LA recette des Bredala, car en effet, en alsacien, Bredala veut dire petits gâteaux. Il s'agit simplement d'une recette très "basique" de petits gâteaux sablés comme mes enfants l'avaient apprise à l'école maternelle il y a plus de deux décennies, recette parmi tant et tant d'autres (recettes traditionnelles dont chaque famille se retransmet ses propres variantes).


Tuesday, November 21, 2006

Bon anniversaire Rose-Noëlle !




Aujourd'hui ma fille Rose-Noëlle fête son vingt-cinquième anniversaire.
Quand j'y repense, c'est presque comme si c'était hier...
Le temps a vite, très vite passé,
Et mon petit bébé
Est devenu une belle femme,
Une gentille maman
Qui va bientôt à son tour donner la vie
Pour déjà la deuxième fois.
En ce jour anniversaire,
Tous mes voeux vont vers toi ma fille :
Que cette nouvelle année qui s'offre à toi
T'apporte une infinité de joies
La réalisation de tous les désirs qui te tiennent à coeur
Et que tu connaisses encore de longues et nombreuses années de bonheur.

Ta maman,
Clementia 

Sunday, November 19, 2006

Poème de Clementia : Dérision du sot salaud sauteur




DERISION DU SOT SALAUD SAUTEUR


Il est un salaud sot
Qui bien sottement saute
Et moi je suis trop sotte
De verser tant de seaux
De larmes sottes... Sotte !
Il m'a marqué ce sot 
Par ses si fous assauts
De son éternel sceau.
Il cherche encor, ce sot,
Qui se la joue perso
Et si sottement saute,
A sauter d'autres sottes
Qui le prennent pour un sot
Flattant son ego de sot
Egratignent son coeur sot
Le rendent encor plus sot...
Puis il revient vers moi, pauvre sotte
Amoureuse de l'ignoble sot,
Qui l'aide à digérer ses sottises
Mais ne sait-il pas ce pauvre sot
Que celle qui l'attend c'est moi,
Sa Terre Promise c'est moi...


© Clementia
 19 novembre 2006

Tuesday, November 14, 2006

Poème de Clementia : Encore un instant


Encore un instant


Laisse-moi encore un instant
Croire que je peux être à toi
Et garde encore quelque temps
Tes douces mains posées sur moi
Même si nous laissons couler
Nos larmes trop longtemps cachées
Laisse-moi le temps d’un soupir
Croire que je n’ai pas rêvé
Laisse-moi encore espérer
Que tout pourrait recommencer


28 octobre 2006

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NOTE : Ce poème "Encore un instant"figure dans mon livre "Une histoire d'amour de Clementia", que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur 

http://auxilivre.fr/unehistoiredamou/index.html




Préparons Noël en Alsace : Anisbredla


Anisbredla (=petits fours à l'anis) - recette alsacienne


Ingrédients
·       500g de sucre
·       6 œufs entiers
·       600 g de farine
·       25 g de grainesd’anis
     
Préparation
·       Monter le sucre et les œufs jusqu’au ruban (fouetter pendant environ 20 minutes pour atteindre ce degré. La pâte forme alors une mousse épaisse qui tombe « en ruban » quand on soulève le fouet.
·       Ajouter l’anis.
·       Incorporer ensuite à l’aide d’une spatules la farine tamisée.
·       Dresser à la poche munie d’une douille ronde sur une plaque beurrée et farinée (ou sur papier de cuisson).
·       Laisser sécher pendant la nuit.
·       Cuire le lendemain au four, à chaleur moyenne.

Cuisson  10 minutes. Ne pas laisser colorer le dessus. Les Anisbredla doivent souffler et se présenter avec un petit socle.


Monday, November 13, 2006

Noël approche !


Les fêtes de la Toussaint sont passées, les enfants ont repris l'école pour quelques semaines. Les jours raccourcissent, il commence à y avoir des nuits bien fraîches. Nos boîtes aux lettres sont inondées de catalogues publicitaires des grands magasins. Les vitrines aussi se noëllisent, les illuminations de Noël sont installées et bientôt elles brilleront de leurs mille feux tous les soirs, mettant une douce ambiance dans les rues. On entendra aussi bientôt les haut-parleurs diffuser des chants de Noël dans les magasins et les rues commerçantes.  Les enfants plus ou moins grands peuvent faire leurs listes au Père Noël. On commence même à penser aux réveillons de Noël et de Nouvel An...

Ici, en Alsace, commencent à fleurir un peu partout les Marchés de Noël et autres Christkindelmarkt*, avec les douces senteurs de pains d'épices et de vin chaud dans les petites boutiques bien achalandées de décorations pour le sapin, de petits bibelots et joujoux de toutes sortes, de pâtisseries et autres gourmandises... Il y a aussi des marchands qui vendent toutes les épices traditionnelles et les fruits secs nécessaires à la préparation des nombreuses douceurs et spécialités qui font partie de notre héritage culturel et de nos souvenirs d'enfance.

Bientôt, nous préparerons les petits gâteaux de Noël qui en Alsace se déclinent en de multiples variétés toutes plus gourmandes les unes que les autres. Je ne faillirai pas à cette tradition, occasion de préparer plein de douceurs pour mes enfants et mes petits-enfants, ainsi que pour tout notre entourage.

J'ai pensé que je pourrais vous faire un peu participer à cette ambiance de Noël en Alsace, en vous proposant ici des recettes traditionnelles des pâtisseries et délices des fêtes. Alors, n'hésitez pas à revenir sur mon blog au cours des prochaines semaines, pour suivre ce feuilleton gourmand !



*traduction de l'alsacien : Christkindelmarkt* = marché de Noël

Friday, November 03, 2006

Edition : le scandale du pilon




J'ai vu en cette semaine un reportage sur le pilonnage des livres invendus. Ma fille de 14 ans a encore plus été choquée que moi par ce gaspillage de culture, ce crime que l'on fait aux mots publiés...

Les livres qui sont sacrifiés au pilon sont les victimes du mercantilisme des marchés de l'édition : tirés en très grand nombre d'exemplaires qui auront la plupart du temps un plus grand nombre d'invendus que de livres effectivement achetés par des lecteurs potentiels... Ne serait-il pas plus simple de calculer au plus juste le nombre d'ouvrages à commercialiser ?
Et le pilonnage (massif) n'est-il pas le résultat du prix excessif auquel sont vendus les livres ? Dans notre contexte de crise économique autant que de vide culturel, ne vaudrait-il pas mieux vendre les livres juste quelques euros moins cher, afin d'encourager ceux qui sont un peu près de leurs sous à les acheter ? Et pourquoi mettre au rebut, puis au pilon, des invendus seulement quelques semaines après la date d'édition...

Le fric, encore le fric, le profit... Et cela nous amène aux très convoités prix littéraires ! Des ouvrages que subitement on va trouver très intéressant (simple snobisme) et qu'on va s'arracher pour faire figurer en bonne place sous le sapin de Noël, livres qui souvent ne seront même pas lus en entier par ceux qui les auront reçus en cadeau !

Pour en revenir à tous les pauvres ouvrages somme toute très honorables qui ont le malheur d'aboutir au pilon, je me disais qu'il serait assez sympa d'en sauver un certain pourcentage pour en faire don dans plein d'endroits qui pourraient en être demandeurs : petites bibliothèques associatives, dans notre pays et au-delà dans toute la francophonie et les pays où notre langue française est étudiée comme langue vivante. 

Thursday, October 26, 2006

Poème de Clementia : Le prédateur





Le prédateur




Quand tu étais une petite enfant

Il t'évaluait déjà d'un regard gourmand

Se promettant de te séduire


Quand son temps serait venu


Alors que tu n'étais encore qu'innocence


Il savait déjà


Qu'un jour il t'attirerait dans ses rets


Et t'envoûterait


Par ses beaux yeux, ses belles paroles


Ou par des moyens détournés, un exotique narguilé


Ou tout simplement une fiole dans un verre


Ainsi te plonger dans une douce inconscience


Te faire esclave de son système tordu


Passant près de toi il saisissait


Chaque occasion de te frôler


Et toi tu ne comprenais pas


Qu'il valait mieux te dérober


A ses subtiles manœuvres d'approche


De plus en plus il rôdait


Autour de toi, toujours plus près


Puis ses mains ont commencé


Sur tes formes à s'aventurer


Tu ne savais plus comment échapper


A ce jeu pervers, tu te gênais


Tu avais envie de le frapper


Mais tu voulais éviter l'esclandre


Il te suivait discrètement


Et toujours en évitant


De se compromettre directement


Calculateur dans son cerveau dément


Il s'arrangeait à chaque fois


Où il se collait à tes pas


Pour qu'on ne le remarque pas


Qu'on ne voie pas ses yeux sur toi


Mais comment t'échapper


Avant qu'il ne soit trop tard


Il fallait vite réagir


Car il était pire que la mort








8  septembre - 20 septembre 2006



Note : ce poème est paru dans mon recueil "Instants d'Eternité", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici