Friday, July 15, 2005

La Source - poème de Clementia

 LA SOURCE







Au loin dans la montagne
Est une claire source
Ses notes cristallines
Me bercent si tendrement
Que ma peine se calme.

Là règne la poésie
C'est un endroit enchanteur
C'est le domaine des fées
Et des jolies ondines
Formées de goutelettes.

De fines goutelettes
De la source bondissent
Formant de splendides jets
Des oiseaux de paradis
Et bien d'autres féeries.

Mais il commence à pleuvoir
Et je ne suis pas rentrée
L'herbe et le sol sont mouillés
La féerie évanouie
N'est plus qu'un lointain rêve.


©Clementia
1968

Saturday, March 19, 2005

Poème de Clementia : Ici et Maintenant...



Ici et Maintenant…


Face aux événements tristes qui bouleversent la planète au fil des mois (attentats, accidents, guerres, catastrophes météorologiques, maladies, et tout le lot de malheurs qui arrachent des êtres à la vie), cette leçon importante s'impose de plus en plus à moi comme une évidence, et je veux la mettre en pratique : il faut montrer à ceux qu'on aime qu'ils nous sont précieux, MAINTENANT... Après, on n'a que des regrets de ne pas leur avoir dit et montré notre amour, notre amitié, notre affection.
Il faut aussi que nous apprenions à connaître ceux que nous ne connaissons pas encore, que nous nous en fassions des amis chaque fois que c'est possible, pour un bout de chemin ensemble.
La vie est si courte, trop courte... Il y a déjà trop de places vides autour de nous, autour de moi, trop de mots d'amour ou d'amitié qu'on n'a pas dits à temps...


19 mars 2005


Note : ce poème est paru dans mon recueil "Une histoire d'amour de Clementia", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Thursday, March 10, 2005

Message personnel


Message personnel
[Françoise Hardy]
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand il ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J’arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j’ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n’arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J’ai peur que tu sois sourd
J’ai peur que tu sois lâche
J’ai peur d’être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t’aime peut-être
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
À trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi…
Mais si tu…
[Message personnel... ·merci·]
SSG©

Monday, March 07, 2005

Être c'est...



Être, c’est …
consacrer la majeure partie de son existence
à façonner sa vie;
aller au bout de ses limites pour les connaître,
les tester et les repousser;
utiliser son talent à bon escient
sans devenir imbu de soi-même;
s’inspirer de son passé pour mieux vivre le présent
et être plus sage à l’avenir;
se rendre compte que rien ne stagne,
que tout ce qui n’avance pas recule;
travailler constamment à s’améliorer,
sans jamais se prendre trop au sérieux;
oublier ses heures de labeur
pour savourer un instant de bonheur;
croire que le pire est passé
et que le meilleur est à venir;
accepter qu’on est pas parfait
et que les autres ne le sont pas non plus;
savoir que l’argent n’est jamais un but,
mais tout juste un moyen;
déguster les petits amuse-gueule de la vie,
et cesser de faire tout un plat … du bonheur

Wednesday, March 02, 2005

Printemps des Poètes (en Alsace)


Bonjour à tous ceux qui passent sur mon blog… Aujourd’hui, je veux mettre un petit mot pour tous les adeptes de la poésie qui sont en Alsace ou dans le Territoire de Belfort. Il s’agit d’une soirée poésie au cours de laquelle seront aussi lues certaines de mes oeuvres :
PRINTEMPS DES POETES
La MJC de Wittelsheim organise le vendredi 18 mars 2005 à 20h30, une soirée consacrée à la poésie.
Si vous êtes poète, quel que soit votre âge, l’occasion vous est donnée de faire connaître quelques-uns de vos poèmes, que vous pourrez dire lors de cette soirée, ou qui seront lus par des élèves du Club Théâtre de la MJC.
Pour offrir au public (et à la postérité…) une trace écrite de ce Printemps des Poètes 2005, la MJC de Wittelsheim publiera aussi une plaquette-souvenir contenant tous les poèmes qui auront été lus ce jour-là.

Pour cette publication, et afin que cette soirée soit vraiment un moment particulier au service de la poésie, nous souhaitons établir à l’avance le programme des œuvres qui seront déclamées. Merci de contacter rapidement la MJC au 03 89 55 11 25. 

Thursday, February 24, 2005

A un frère aimé - Poème de Clementia



A un frère aimé


Tu as l'âge qu'aurait eu mon frère,
Si la vie avait voulu le donner
Comme compagnon à mon enfance…
Entre nous, point n'est besoin de mots,
Tu sais mes soucis, je sais tes passions.
Nous suivons des chemins identiques,
Et rencontrons les mêmes épreuves.
Ton expérience me sert de conseil,
Mon expérience pour toi c'est pareil.
Comme un rêve fou, tu m'es interdit,
Et un amour ne nous est pas permis.
Mais pourtant comme au temps des chevaliers,
Si je suis la dame de tes pensées
Tu peux toujours avoir un réconfort :
Par une pensée, une parole,
Tu surmonteras tous les orages,
Les ouragans assaillant nos âmes…
Tu es, pour moi, plus qu'un très cher ami :
Mon frère, sur le chemin de nos vies.



8 juin 1984

La poétesse et le troubadour - Poème de Clementia



La poétesse et le troubadour


Une poétesse bien triste s’ennuyait
Tout en haut d’une tour de béton et d’acier
De sa fenêtre elle ne voyait qu’un ciel gris
Et ses yeux verts étaient toujours voilés de pluie
Elle écrivait de mélancoliques rimes
Du fond de ses nuits de tristesse et d’abîmes…

Tout autour de sa tour dans les champs désolés
Des nuées de corbeaux noirs et tristes volaient
Pourtant la poétesse si triste espérait
Qu’un jour pour elle le ciel s’ensoleillerait
S’éclairerait de la présence d’un ami
Qui à tout jamais chasserait les jours de pluie

Ailleurs un troubadour incompris soupirait
Dans une ville sombre au ciel gris de fumée
Autour de lui aussi le béton et l’acier
Ses yeux verts rêvaient d’une douce immensité
Dans sa tête il pensait des musiques tristes
Et ses nuits trop calmes aussi étaient tristes

Sa ville et sa vie étaient sous la poussière
Il désespérait et rêvait de lumière
Pourtant le troubadour si triste souhaitait
Qu’un jour enfin son cœur d’amour puisse chanter
Ensoleillé par la tendresse d’une amie
Qui le comprendrait et serait pareille à lui

La poétesse rencontra le troubadour
Qui n’osait plus rêver d’une histoire d’amour
Ô prodige ô miracle toutes ses pensées
Ses désirs son idéal et tous ses souhaits
Se reflétaient vraiment en son nouvel ami
Enfin pour tous deux le soleil chassait la pluie

Les poèmes devinrent tendres doux et beaux
Le troubadour apporta la musique aux mots
Et décidant de chanter leurs airs en duo
Ils ne se quittèrent plus : tout était si beau
Ils unirent à jamais leurs corps et leurs cœurs
Ce fut un infini et éternel bonheur



29 mai 1988

Thursday, January 06, 2005

Pardonner...



Je pardonne à tous ceux qui m’ont irrité et m’ont fait du mal, qu’ils m’aient atteint dans mon corps, dans mon honneur ou dans mes biens, que ce soit volontairement ou involontairement, en acte ou en pensée.
Que personne ne soit puni à cause de moi.
Amen

Ensemble nous pourrons tout - Poème de Clementia



Ensemble nous pourrons tout


Quelque part sur la terre
Dans un pays en guerre
L'enfant vient de succomber...
Et pourtant je veux la paix.

Quelque part sur la terre
En pays de misères
Des enfants meurent de faim...
Et moi je jette mon pain.

Mais cette nuit, j'y pense,
En pays de souffrances
Des malades ont crié...
Je suis en bonne santé.

Dans ce qu'on aime appeler
"Pays sous-développés",
Il voudrait un bon métier...
Je n'aime pas étudier.

Dans villages et cités
De notre pays, plus près,
Le besoin, la pauvreté...
Et je casse mes jouets !

Et toute la violence,
Ces enfants sans défense
Sont attaqués, même ici...
Et j'aimerais des amis.

Pour le partage et la paix,
Pour l'amour et la santé,
Pour l'entraide et l'harmonie,
Aide-moi aussi, l'ami...
Seule, je ne peux pas beaucoup,
Ensemble nous pourrons tout.


octobre 1982



Un poème de Clementia : A mon roi de rêve



A mon roi de rêve


Je pense à toi
J’attends tes bras
Je rêve de tes yeux
Je guette ton sourire
J’écoute ta voix.
Ma peau se languit de toi,
De tes muscles, de tes doigts
Je guette un moment à deux
J’espère te faire rire
J’attends que tu soies à moi.
Je rêve de toi
De ta présence dans mes draps
Je t’espère de mes vœux
Dans ton regard je me mire
Je suis en manque de toi.
Tu es mon tsar, tu es mon roi
J’espère ton pas
A bientôt nous deux
A bientôt ton sourire
Bientôt toi à moi
Bientôt moi à toi !


17 septembre 1987