Saturday, December 18, 2004

Un poème de Clementia : Pluie



Pluie
Les nuages déversent des flots de chagrin
Jusque dedans mon cœur de désespoir empreint.
Gris dans le ciel, et gris dans ma maison sombre
Durant ces longs jours où je crois être une ombre…
Où est ma jeunesse gaie et insouciante ?
Je vieillis, m’empoussière, deviens méchante…
Mes enfants bruyants, sales et désordonnés…
Mon mari, ce râleur, qui ne sait que grogner…
Pourquoi, malgré tout, suis-je heureuse de mon sort,
Cloîtrée à mon foyer "à la vie, à la mort" ?…
Mais le ciel gris cache parfois des tempêtes,
Des orages fous, il en est dans ma tête :
L’envie de tout nettoyer et de repartir,
De mener une double vie, ou de mourir,
Des rêves de soleil, d’amour, de tendresse,
Au lieu des mots, et de la vie , qui me blessent…
Mais qu’est-ce qu’un rêve que l’on ne fait pas à deux
Connaissez-vous, vous, des solitaires heureux ?
Les tornades de passion, les torrents d’amour
Seront-ils seulement dans ma tête toujours ?
Face aux "amis" qui ne le sont qu’en façade
Y a-t-il mieux qu’un sourire de parade,
Quand, en moi, se bousculent les mots de mon cœur,
Le besoin de tendresse, l’amour et la peur ?
Sous la pluie, la route glisse, dangereuse,
Et mes angoisses me laissent malheureuse…
Mon cœur est si grand, il est fait pour tant aimer,
Comme un ciel d’orage, la vie est compliquée.
Aurai-je un jour le droit de t’aimer en face,
D’avoir pour chacun dans mon cœur une place ?
21 mai 1985

Note : ce poème est paru dans mon recueil "Une histoire d'amour de Clementia", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Friday, December 17, 2004

On se retrouvera (Francis Lalanne)




On se retrouvera
  Paroles: Francis Lalanne. Musique: Jean-Félix Lalanne   1986
note: BO du film "Le passage"
Promets-moi si tu me survis d’être plus fort que jamais
Je serai toujours dans ta vie près de toi je te le promets
Et si la mort me programme sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame de ne pas en avoir peur
Pense à moi comme je t’aime et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème qui me tient loin de tes bras
Pense à moi comme je t’aime rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes tu verras on se retrouvera


N’oublie pas ce que je t’ai dit l’amour est plus fort que tout
Ni l’enfer ni le paradis ne se mettront entre nous
Et si la mort me programme sur son grand ordinateur
Elle ne prendra que mon âme mais elle n’aura pas mon cœur
Pense a moi comme je t’aime et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème qui me tient loin de tes bras
Pense à moi comme je t’aime rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes tu verras on se retrouvera
On se retrouvera, on se retrouvera

La quête (Jacques Brel)



La quête
Musique: Jacques Brel
autres interprètes: Jean-Sébastien Lavoie (2004,"Je me souviendrai")

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.

Un poème de Clementia : Jalousie


Jalousie

Mon cœur est seul sur un roc battu par les vents,
Et sa longue attente reste insatisfaite,
Il est triste et amer d’être seul pour longtemps,
En pensant qu’ailleurs l’être aimé fait la fête…
Je voulais obéir à tous tes caprices,
Mais tu me dédaignes, me laissant si triste.
Je ne peux croire que tu n’es que malice ;
Comme les autres, serais-tu égoïste ?
Pour toi, j’étais décidée à ne pas vieillir,
A t’attendre sans fin, et à guetter ton pas,
Alors que maintenant ma vie peut bien finir :
Tu me montres que pour toi je ne compte pas.
La jalousie me serre d’atroces pinces,
C’est un crabe qui m’étreint dans mon désespoir
Car si ton affection pour moi est si mince
Je reste pour toujours dans un froid tunnel noir.
Tu me dis cyniquement "On guérit de tout"…
Mais je ne veux pas guérir de toi, plus jamais.
Et je penserai à toi toujours et partout
Tout en laissant ma vie – d’ici-bas – s’en aller.
Même s’il faut que je vive encore longtemps,
Je me suis promis de ne plus penser qu’à toi,
Je ne céderai plus à d’autre passion ;
Rêvant… éternellement malade de toi…
Tu peux me dédaigner et me faire souffrir,
Te moquer de moi ou encor me détester…
La seule chose que tu ne peux m’interdire,
C’est de t’aimer, car c’est ma seule volonté.
1er juillet 1985

Note : ce poème est paru dans mon recueil "Une histoire d'amour de Clementia", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Wednesday, December 15, 2004

Une jolie légende sur la femme



Une légende raconte qu’au commencement du monde, quand  Dieu décida de créer la femme, il trouva qu’il avait épuisé tous les matériaux solides dans l’homme et qu’il ne disposait plus de rien.
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu’il fit.
Il prit la rondeur de la lune,
les suaves courbes des vagues,
la tendre adhérence du liseron,
le tremblant mouvement des feuilles,
la sveltesse du palmier,
la teinte délicate des fleurs,
l’amoureux regard du cerf,
la joie du rayon du soleil et
les gouttes des pleurs des nuages,
l’inconstance du vent et la fidélité du chien,
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon,
la suavité de la plume du cygne et
la dureté du diamant,
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre,
l’ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l’homme.
Une semaine après l’homme vint et lui dit :
Seigneur, la créature que tu m’as donnée me rend malheureux,
elle requiert toute mon attention,
ne me laisse jamais seul,
bavarde  intensément,
pleure sans motif,
s’amuse à me faire souffrir
et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE. 
Bien, répondit Dieu et il prit la femme.
Une semaine après, l’homme revint et lui dit :
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t’ai rendu la créature que tu as faite pour moi,
elle chantait et jouait à mon côté,
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse,
elle riait et son rire était musique,
elle était belle à voir et douce au toucher.
Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE. ….
P.S.
Envoie cela à toutes les femmes extraordinaires que tu connais et à tous les hommes pour qu’ils ne doutent jamais des femmes qui les entourent.
Ne change jamais, reste toujours toi même. …

Être victorieux



Il est nécessaire d’être victorieux dans la vie.
Si vous voulez vraiment être victorieux, vous devez commencer par être
sincères avec vous-mêmes ; par reconnaître vos propres erreurs.
Lorsque nous reconnaissons nos propres erreurs, nous sommes sur la
voie de les corriger. Quiconque corrige ses erreurs finit
inévitablement par triompher.
L’homme d’affaires qui chaque jour rend les autres responsables de ses
propres échecs et jamais ne reconnaît ses propres erreurs, ne pourra
pas triompher. Rappelez-vous que les grands criminels se considèrent
eux-mêmes comme des saints. Si nous visitons un pénitencier, nous
constaterons qu’aucun voleur ou criminel ne se considère coupable.
Presque tous se disent à eux-mêmes : « Je suis innocent ». Ne tombez
pas dans la même erreur ; ayez le courage de reconnaître vos propres
erreurs. Ainsi éviterez-vous des malheurs encore pires.
Celui qui reconnaît ses propres erreurs peut former un foyer heureux.
Le politicien, le scientifique, le philosophe, le religieux, qui
arrive à reconnaître ses propres erreurs peut les corriger et
triompher dans la vie.
Si vous voulez être victorieux dans la vie, ne critiquez personne.
Celui qui critique les autres est un faible, tandis que celui qui
s’autocritique instant après instant est un colosse. La critique est
inutile parce qu’elle blesse l’orgueil d’autrui et provoque la
résistance de la victime qui cherche alors à se justifier elle-même.
La critique suscite une réaction inévitable contre son auteur.
Si vous voulez vraiment triompher, écoutez ce conseil : ne critiquez
personne !.
L’homme et la femme qui savent vivre sans critiquer personne ne
provoquent pas de résistance ni de réactions de la part des autres et
ainsi se crée une atmosphère de succès et de progrès.
D’un autre côté, celui qui critique les autres s’entoure d’ennemis.
Nous devons nous rappeler que les êtres humains sont remplis d’orgueil
et de vanité, et cet orgueil, cette vanité inhérente en eux engendre
une réaction (ressentiment, haine, etc.) qui est dirigée contre celui
qui les critique.
Nous concluons alors que celui qui critique son prochain échoue
inévitablement.
Mieux vaut pour celui qui veut corriger les autres qu’il commence par
se corriger lui-même.
Le résultat est meilleur et c’est moins dangereux.
Le monde est plein de neurasthéniques.
Le type neurasthénique est critiqueur, irritable et aussi intolérable.
Nombreuses sont les causes de la neurasthénie : l’impatience, la
colère, l’égoïsme, la présomption, l’orgueil.
Entre l’Esprit et le corps existe un médiateur : le système nerveux.
Prenez soin de votre système nerveux. Lorsque votre système nerveux se
trouve irrité par quelque chose qui le fatigue, il vaut mieux fuir
cette chose. Travaillez intensément mais avec modération.
Rappelez-vous que le travail excessif produit de la fatigue. Si vous
ne faites pas de cas de la fatigue, si vous poursuivez le travail
excessif, alors l’excitation se substitue à la fatigue. Lorsque
l’excitation devient morbide, elle se convertit en neurasthénie. Il
est nécessaire d’alterner le travail et la détente agréable ; ainsi
éviterons-nous le danger de tomber dans la neurasthénie.
N’importe quel patron qui veut triompher doit se garder du danger de
la neurasthénie. Le patron neurasthénique critique tout le temps et
devient insupportable. Le neurasthénique abhorre la patience et, s’il
est patron, il se convertit en bourreau de ses employés. Les ouvriers
qui doivent travailler sous les ordres d’un patron neurasthénique et
critiqueur finissent par haïr leur travail et leur patron. Aucun
ouvrier mécontent ne travaille avec plaisir. Souvent les entreprises
s’écroulent parce que les ouvriers sont mécontents et par conséquent
ne travaillent pas efficacement.
Le neurasthénique, s’il est ouvrier ou employé de bureau, devient
rebelle et finit par être jeté à la porte. Tout travailleur
neurasthénique cherche l’occasion de critiquer son patron. Tout patron
a de l’orgueil et de la vanité, et il va de soi qu’il se sent offensé
lorsque ses employés le critiquent. Le travailleur qui vit en
critiquant le patron finit par perdre son emploi.
Prenez soin de votre système nerveux. Travaillez avec modération.
Divertissez-vous sainement. Ne critiquez personne. Essayez de voir
chez tous les êtres humains ce qu’ils ont de meilleur.
Exercice pour dominer la colère : Vous sentez-vous irrité ou rempli de
colère ?. Etes-vous nerveux ?. Réfléchissez un peu : rappelez-vous que
la colère peut provoquer des ulcères gastriques. Contrôlez la colère
par le moyen de la respiration : inspirez très lentement (ne pas
inspirer par la bouche : inspirez par le nez, la bouche bien fermée)
l’air vital en comptant mentalement, 1-2-3-4-5-6. Retenez maintenant
le souffle en comptant mentalement, 1-2-3-4-5-6. Exhalez alors très
lentement par la bouche en comptant mentalement, 1-2-3-4-5-6. Répétez
l’exercice jusqu’à ce que la colère soit passée.
Samaël Aun Weor – introduction à la Gnose 1961

Tuesday, December 14, 2004

Espérer (Michel Sardou)


  Paroles: Michel Sardou. Musique: Michel Sardou, Davy Sardou   2004  "Du Plaisir" 

Si tu es différent de tous ceux qui s’accrochent aux tarots, au bon dieu
L’horizon n’est pas loin, tu en verras la fin
Tu iras mieux

Si le monde ne va pas où tu vas
Si la vie n’est pas celle que tu crois
Si nulle part où aller, si personne à aimer que la nuit devant toi
Espérer, parce que la terre est belle
Quand une étoile s’éteint, elle n’éteint pas le ciel
Espérer, et encore et encore
A fatiguer la mort, à la faire hésiter
Si les hommes te font peur, te font taire
Parce qu’ils aiment juste l’amour à faire
Même si rien n’est normal, même si tout est fatal
C’est la vie, c’est l’enfer
Espérer, parce que ça vaut la peine
C’est pas toujours la haine, c’est aussi de l’amour
Espérer, parce que tu es en vie
Même si t’as pas choisi, ni l’endroit, ni le jour

Espérer, parce que la terre est belle
Quand une étoile s’éteint, elle n’éteint pas le ciel
Espérer, espère avec ton coeur
La réponse est en toi, la question est ailleurs
Espérer
Espérer




Un poème de Clementia : Abattement



Abattement
Pourquoi la vie est-elle bête et compliquée,
Nous sommes sur terre pour nous aimer,
Mais pourquoi n’a-t-on pas toujours le droit d’aimer ?
Les jours s’écoulent, les jours passent et s’enfuient
Et voilà que je traîne un éternel ennui
Le dégoût sans pareil de ma chienne de vie.
L’été arrive tout doré et si brûlant
Eclatant de joies, de rires, de cris d’enfants
Mais la plainte de mon cœur remplace mes chants.
En tromperie et fourberie je fus reine
Je suis faible et faillible, de chair humaine.
Et pourtant j’aspire à une paix sereine.
Ah certes, je ne mérite pas le bonheur
Car je ne suis qu’un être vain et sans valeur
Doute, repentirs, envie, tourmentent mon cœur.
Remplacer l’amour par une pure amitié,
Triompher du désir par droite volonté
Aspirer à un idéal de pureté…
Ah rendre ma vie moins bête et moins compliquée,
Je ne suis sur terre que pour tous vous aimer,
Triompher de la chair et mon cœur immoler.
© Clementia
12 juin 1984 

Note : ce poème est paru dans mon recueil "Une histoire d'amour de Clementia", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Monday, December 13, 2004

Vos commentaires sur mon blog ?


Coucou à tous ceux qui passent lire mon blog !
N’ayez pas peur de me laisser un petit mot, en passant… avec vos commentaires, critiques positives ou négatives, c’est grâce à vous que j’avance.
En effet, un sage chinois a dit : "Nul homme n’est ton ennemi, tous les hommes sont tes instructeurs". Alors enseignez-moi par vos commentaires.
Bisous vous tous !
°Clementia°

Je pense trop à toi - poème de Clementia


Je pense trop à toi

Je pense trop à toi, 
Et je ne devrais pas… 
Passion ?… Indifférence ?… 
Ami ?… Amour ?… O toi, 
Est-ce qu’à moi tu penses 
Souvent ?… Un peu ?… Parfois ?… 
Je ne vis que pensant 
Aux trop rares moments 
Où je te retrouve, 
Quand je te découvre, 
Au fil de ces instants 
Que me reprend le temps.
Au fil des semaines, vivre au jour le jour, 
Attendant te revoir. Amitié ou amour ? 
Tu hantes toutes mes pensées et mes rêves, 
Quand je te vois, les minutes sont trop brèves… 
Passion ?… Indifférence ?… Je pense trop à toi, 
Et je ne devrais pas… Ami ? Amour ? O toi. 
Dis, penses-tu souvent… un peu… parfois… à moi ?
Si tu apprends un jour 
Combien je pense à toi, 
Toi mon Ami-amour, 
Si tu ne m’aimes pas, 
O, reste mon ami 
Au moins, pardonne-moi… 
Bel amour, mon ami, 
Je pense trop à toi…
7 avril 1984

Note : ce poème est paru dans mon recueil "Une histoire d'amour de Clementia", 

que vous pouvez vous procurer chez Auxilivre en cliquant ici

Un poème de Clementia : Je voudrais tant te dire


Je voudrais tant te dire

Je voudrais tant te dire toute cette tendresse 
Cette douce chaleur qui enflamme mon cœur 
Mais les mots se bousculent et restent ridicules 
Et ma voix ne peut dire les plus belles caresses
Je voudrais tant te dire que le son de ta voix 
Est pour moi une chose plus douce que les roses 
Mes pensées sont confuses dans mon cœur l’amour fuse 
Je ne sais pas te dire ce que tu es pour moi
Je voudrais tant te dire que ta chaude présence 
Est toujours avec moi partout où que l’on soit 
En un rêve éveillé fait de douces caresses 
Je suis émerveillée de vivre ta tendresse
Est-il besoin de dire combien on se ressemble 
Et combien nos pensées sont sans cesse les mêmes 
Combien on s’est aimés combien toujours on s’aime 
Comme il est bon de vivre d’être à toujours ensemble.
8 mai 1988