Saturday, January 21, 2023

Sursum Corda - poème de Clementia

 


Sursum Corda

 

 

Sur le long sentier escarpé où nous marchons,

Une épreuve et l’autre nous tourmentent sans fin,

Rocailleux et difficile est ce dur chemin,

Sinueux et effrayant le torrent qui gronde.

Un pas, puis l’autre, péniblement nous marchons,

Mais cependant vers Toi Ieschouah nous avançons

 

Cœur bien-aimé, Toi qui depuis toujours nous guides,

Où nous conduis-Tu donc ainsi sous Ton égide ?

Retrouver l’état primordial des temps bénis…

De Ton sublime exemple inspirés et guidés,

Avançons avec espoir : Élevons nos cœurs !

 

 

 

© Clementia


13/12/2019

Sourire - poème de Clementia

 



Sourire
 
 
Toujours sourire
Ne pas embêter les autres
Avec nos états d'âme
Afficher un beau sourire
Sur notre visage
Pour qu'il rayonne
Jusque dans leurs cœurs
Et leur donne envie
De sourire à leur tour

 
 
© Clementia

(décembre 2013)


illustration : "Seule au monde", tableau (1867) de William Bouguereau

Wednesday, November 02, 2022

Bûche de Noël au Pain d'Epices

 Bûche de Noël au Pain d'Epices

BÛCHE DE NOEL AU PAIN D’EPICES

 

 

Ingrédients:

(pour 8 personnes)

  • 3 tablettes de 200 g de chocolat à pâtisserie
  • 40 cl de crème liquide
  • 8 tranches de pain d’épices
  • 5 cuillerées à soupe de rhum et d’eau
  • ½ cuillerée à café de « 4 épices »

 

Préparation :

  • Cassez 2 tablettes de chocolat en morceaux et faites-les fondre avec 8 cuillerées à soupe d’eau au bain-marie. Ajoutez les épices et laissez refroidir.
  • Placez la crème au congélateur pendant 5 minutes, battez-la au fouet électrique jusqu’à ce qu’elle soit ferme. Incorporez-la délicatement au chocolat refroidi.
  • Tapissez un moule à cake avec du film étirable. Versez la moitié de la préparation dans le fond.
  • Couvrez avec 4 tranches de pain d’épices trempées rapidement dans le mélange rhum/eau. Recouvrez de crème au chocolat et terminez avec les tranches de pain d’épices imbibées. Placez 12 heures au réfrigérateur.
  • Pour la décoration, faites fondre le chocolat restant au bain-marie sans ajouter d’eau. Etalez-le en mince couche sur une surface plane. Faites prendre au froid, puis raclez la surface avec une lame de couteau pour former de larges copeaux.
  • Pour servir, démoulez la bûche et décorez-la avec les copeaux. 

Anisbredala : Petits fours à l'anis - recette alsacienne

 Anisbredala

(Petits-fours à l'anis)





ANISBREDLA (PETITS FOURS A L’ANIS)

 

Ingrédients :

  • 500g de sucre
  • 6 œufs entiers
  • 600 g de farine
  • 25 g de grainesd’anis

 

Préparation :

  • Monter le sucre et les œufs jusqu’au ruben (fouetter pendant environ 20 minutes pour atteindre ce degré. La pâte forme alors une mousse épaisse qui tombe « en ruban » quand on soulève le fouet.
  • Ajouter l’anis.
  • Incorporer ensuite à l’aide d’une spatules la farine tamisée.
  • Dresser à la poche munie d’une douille ronde sur une plaque beurrée et farinée (ou sur papier de cuisson).
  • Laisser sécher pendant la nuit.
  • Cuire le lendemain au four, à chaleur moyenne.

 

Cuisson :

10 minutes. Ne pas laisser colorer le dessus. Les Anisbredla doivent souffler et se présenter avec un petit socle. 

Un jour des Morts pour les vivants - poème de Clementia

 Un Jour des Morts pour les vivants

 

 Un Jour des Morts pour les vivants

En ce jour nos défunts nous disent

Que le plus important c’est tant

Que l’on est ici bien vivant

Il ne faudrait pas oublier

D’être présents dès maintenant

Pour ceux qui sont encor vivants

En faisant tout notre possible

Pour éviter les fâcheries

Une fois qu’ils seront partis

Ça ne servira plus à rien

De gémir et nous lamenter

De visiter les cimetières

D’aller entretenir les tombes

Verser des larmes sur la pierre

Ne les ferait pas revenir

Et ne pourrait rien rattraper

Si on s’était quittés fâchés

Car les larmes n’effacent rien

Et ne font pas pousser les fleurs

Sur les tombes de nos défunts

Ni leur permet de revenir

Près de nous parmi les vivants

Des pleurs ne peuvent effacer

Tromperies ou méchancetés

C’est maintenant qu’il faut montrer

A ceux qu’on aime amis parents

Qu’on les aime en les visitant

Et leur offrir de beaux bouquets

Notre amour et notre présence

Avant qu’il soit déjà trop tard

Un Jour des Morts ne comble pas

La solitude des vivants

 

 

© Clementia - 1er novembre – 17 novembre 2010

 

http://auxilivre.fr/unehistoiredamou/index.html



photo : une allée du cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin)

Tuesday, November 01, 2022

Toussaint, Halloween, Jour des Morts


Chers amis blogueurs,
J'ai envie de partager aujourd'hui avec vous (voir sous la photo ci-dessous) un texte publié sur Facebook en ce matin de la Toussaint par la Communauté de Paroisses Saint-Privat de Metz Sud qui explique bien la différence entre ce que je nommerais le "Carnaval d'Halloween" et la célébration chrétienne de la Toussaint. Et tout d'abord, voici ma propre compréhension d'Halloween, de la Toussaint, et du Jour des Morts :
Halloween : Je n'aime pas les représentations d'épouvante, car il y a déjà trop de violences, de souffrances et de tristesses en ce bas monde. Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir d'amusant à jouer à se faire peur.
La Toussaint : un jour de joie qui nous rappelle que chacun de nous peut avoir une vie consacrée à la Lumière, la Vie, l'Amour. "Que votre Lumière brille aux yeux des hommes, pour qu'en voyant vos bonnes actions ils glorifient le Père qui est en vous" dixit Jésus dont les paroles sont rapportées dans les Évangiles.
Ensuite, rappelons aussi que le Jour des Morts dans la tradition chrétienne, ce n'est pas le 1er Novembre, mais le lendemain 2 Novembre. Jour où l'on peut aller sur les tombes de nos défunts (peut-être pour se racheter une bonne conscience parce qu'on ne les a pas assez aimés et visités lorsqu'ils étaient vivants ?)...
- Clementia Garayt , 1er novembre 2022 -




 Et voici donc le texte publié sur Facebook en ce matin de la Toussaint par la Communauté de Paroisses Saint-Privat de Metz Sud  :

Commentaire de la lecture du jour: « Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)

Le soir du 31 octobre – et pendant plusieurs semaines chez les commerçants – en France comme ailleurs on fête Halloween. Têtes de mort, toiles d’araignée, fantômes : c’est une fête où figure le mal, pour s’en amuser ou pour le conjurer. La représentation du mal dans les textes de la fête de la Toussaint est bien différente. Dans l’Apocalypse, « ceux-là […] ont lavé leurs robes » ; dans la première lettre de Jean, celui qui « met en lui une telle espérance se rend pur » ; dans le psaume 23 comme dans la bouche de Jésus, sont évoqués « l’homme au cœur pur, aux mains innocentes » et « les cœurs purs ». On peut identifier à Jésus lui-même le « cœur pur » qui « gravit la montagne » dans le psaume et dans l’Evangile selon saint Matthieu, mais il y a bien d’autres cœurs purs. La « foule immense » de l’Apocalypse, ce sont tous ceux qui ont été purifiés ; compromis dans le mal dès la faute originelle, pécheurs durant toute leur vie, ces hommes ont pu reconnaître le mal, s’en écarter, en être lavés. La couleur de la Toussaint, c’est le blanc éclatant de la vie éternelle, non le noir de la mort. Voilà la première étape de notre prière : Seigneur, pardonne-moi le mal que j’ai fait ; écarte de moi Satan, viens me transformer, crée en moi un cœur pur pour que je puisse t’approcher !

Les textes de la fête de la Toussaint nous décrivent ces hommes qui s’approchent de Dieu. Dans l’Évangile, la « foule » qui écoute le discours des béatitudes comprend des Syriens et des Juifs. L’Apocalypse sépare plus distinctement deux groupes : d’abord « toutes les tribus des fils d’Israël », le peuple de Dieu, puis « une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues ». Que cette foule d’anciens païens puisse s’approcher de Dieu, cela est étonnant à l’époque de saint Jean, qui l’explique par la voix d’un des Anciens : « ils ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau ». Ils ont reconnu le Christ mort pour nous sauver. Dans sa lettre, saint Jean nous parle de ceux qui sont « enfants de Dieu », ce sont ceux qui ont connu Dieu contrairement au monde, « qui n’a pas connu Dieu ». La « foule » qui cherche à écouter Jésus – à le voir, comme Zachée grimpé sur son arbre – c’est le « peuple de ceux qui le cherchent » - c’est nous. Voilà la deuxième étape de notre prière : Seigneur, je te cherche, je veux t’écouter, je veux te voir, car tu es mon Dieu !

Jésus lui-même décrit la foule de ceux qui « verront Dieu », de ceux qui auront « le royaume des Cieux » : « les pauvres de cœur », « ceux qui pleurent », « ceux qui ont faim et soif de la justice », « ceux qui sont persécutés », ceux que l’on insulte ou que l’on calomnie. Ils manquent de bonheur et de justice. Même « les doux », « les miséricordieux » et les « artisans de paix », n’ont pas encore « la terre », la « miséricorde » ni la paix. Comme ceux qui ont « lavé leurs robes », les « cœurs purs » qui approcheront Dieu devront se dépouiller. Perdre orgueil et amour des richesses, ne pas croire « aux idoles », ne chercher ni vengeance ni fausse joie. Mais seulement espérer ! Les hommes ne peuvent se sauver eux-mêmes, se purifier par des actions. Selon saint Jean : « quiconque met en Dieu son espérance se rend pur comme lui-même est pur ». Pour voir Dieu « tel qu’il est », il suffit donc d’espérer voir Dieu tel qu’il est. Ecouter les textes du jour, c’est précisément ce qu’il faut faire pour les voir se réaliser ! Jean présente très bien la double manifestation de Dieu aux croyants. Nous qui sommes « enfants de Dieu », nous avons écarté les idoles pour mettre notre foi et notre espérance en Dieu seul. Nous avons déjà gravi une montagne pour écouter Jésus, l’Agneau. Mais nous ne sommes pas encore « semblables » à Dieu, « ce que nous serons ne nous a pas encore été manifesté ». Voilà l’intérêt du livre de l’Apocalypse : nous présenter ce qui sera manifesté. Le texte ne se focalise d’ailleurs pas sur l’Agneau, mais sur la foule qui le regarde. Dieu manifeste son Salut en montrant la foule innombrable de ceux qui seront sauvés. Voici la fin de notre prière : Seigneur, aide-moi à rester dans la foule de ceux qui te cherchent, guide-moi jusqu’à Toi, donne-moi Ta joie pour l’éternité !

Clotilde et Léonard 

Thursday, December 02, 2021

Il n'y a plus de saisons, ma bonne dame !


 


Il n'y a décidément plus de saisons :

On constate depuis plusieurs années déjà que dans les magasins, les articles pour la rentrée des classes sont en vedette dès fin juin, puis Halloween et la Toussaint se disputent la vedette commerciale dès fin septembre. Selon cette logique, on trouve à présent les chocolats de la Saint-Nicolas et les petits gâteaux de Noël en promotions dès le mois d'octobre. Et voilà même que, depuis quelques années, la Galette des Rois est déjà dans les magasins à partir de la deuxième quinzaine de novembre !
Et pour couronner ce joyeux désordre, les Oeufs de Pâques sont à leur tour dans les magasins dès la fin du mois de janvier...

Les traditions en perdent toute(s) leur saveur(s) quand elles s'annoncent avec tellement d'avance sur les vraies dates où elles ont depuis toujours leur place sur le calendrier.
Finalement, on va peut-être en arriver à un moment où on décorera le Sapin de Noël (ou un palmier ?) en juillet pour réveillonner au mois d'août autour d'un joyeux repas dans le jardin !


Voici donc peut-être venu le moment de remplacer le traditionnel proverbe "Noël au balcon, Pâques aux tisons", par un nouvel adage de notre monde post-moderne : "Galette des Rois en novembre, Oeufs de Pâques en janvier"

Wednesday, February 12, 2020

Dans cette nuit profondément sombre - poème de Clementia



Dans cette nuit profondément sombre


Dans cette nuit profondément sombre
Je crie ma souffrance
Je suis trop seule
Pourquoi m’as-tu laissée ainsi
J’ai besoin d’un réconfort
Mais maintenant mon coeur est froid
Je me souviens des jours
Où nous volions tendrement
Au-dessus des arcs-en-ciel
Et maintenant je me demande pourquoi
Ce doux temps fut éphémère
C’était un amour tellement profond
Mais maintenant je reste seule
Dans des nuits d’insomnie
Les arcs-en-ciel se sont volatilisés
Et la terre est trop grise


©Clementia






In This Deep Darkest Night



In this deep darkest night
I shout my suffering
I am too lonely
Why did you leave me so
I need a reconfort
But still my heart is cold
I remember the days
We were in tenderness
Flying over rainbows
And now I’m asking why
This sweet time was fleeting
It was such a deep love
But still alone I stay
In nights of insomnia
Rainbows are now vanish’d
And the ground is too grey


©Clementia


in sweet remembrance of my dearest american artist ...
He was born a "Bastille Day" and passed away two days before Valentine's Day

Saturday, June 08, 2019

Pentecôte, poème de Clementia


Pentecôte

Par Duccio di Buoninsegna — The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=150317
illustration : Pentecôte, par Duccio di Buoninsegna 

 

En ce jour de Pentecôte,
Des langues de feu venues du ciel
De la douceur infinie du miel
Pénètrent tout au fond de nos âmes.

Dieu nous a voulus debout :
Il ne nous veut pas tremblants,
Mais libres et agissants.
Nos mots sont si petits
Et nos langages confus,
Nous avons tant besoin de Lui.

Esprit, Toi qui nous donnas la vie,
Répands Ton souffle sur nous.
Que Ta flamme nous ranime.
Que Ton feu puissant détruise
Les murs d’incompréhension
Que les hommes ont dressés
Parmi eux et loin des cieux.
Donne à tout homme sur Terre
De parler à tous ses frères
Par la langue universelle
Qu’ils avaient presque oubliée,
Cachée au fond de leurs cœurs.
Répands Ton souffle puissant,
Pour que tous enfin comprennent
Le langage de l’amour.

Ô Dieu,
Nos mots sont trop petits
Pour Te louer de tout notre coeur
Et nous avons tant besoin de Toi…


27/05/2007 – 08/06/2019

Tuesday, February 26, 2019

Elevage : les animaux dans les foires et les salons, quelle tristesse

Ces jours-ci, je suis particulièrement triste de voir aux infos ces animaux qui ont été amenés au Salon de l'Agriculture à Paris pour faire la promotion de l'élevage moderne... Les agriculteurs prétendent les aimer, prétendent ne leur prodiguer que des traitements respectueux... Tant qu'on y est, ils ne leur feraient que des câlins et des bisous   Que nenni, pourtant... 



S'ils les bichonnent lors du Salon de l'Agriculture (et pas vraiment le reste du temps !), les lavant, les brossant, les faisant reluire, c'est pour faire la promo de LEUR BUSINESS, pas la promo de la condition animale ni celle du respect de la vie, qui sont le cadet de leurs soucis. Pour eux, c'est leur entreprise qui est importante, le pognon, encore et toujours... 

Pour avoir allaité mes enfants, je sais combien cela peut être désagréable (voire douloureux) lorsque les seins gonflent avant la tétée, et là je suis choquée de voir les pauvres vaches devoir parader devant un public ébahi, avec leurs mamelles gonflées au maximum, au point que pour marcher on voit bien qu'elles en écartent les jambes (bon, les pattes, si vous voulez, mais jambes est plus respectueux de ces êtres en souffrance)... Les éleveurs très fiers s'esbaudissent devant leurs "belles mamelles bien gonflées", alors que les malheureuses vaches n'attendent à ce moment-là que la délivrance de la traite (sous forme de machine à traire, autre horreur, tellement moins affectueuse que des mains qui traient le pis à un rythme plus naturel), la traite qui soulagera leurs mamelles pour quelques heures...
Ces vaches auxquelles on a pris leur bébé très peu de temps après la naissance, pour que les vaches (esclaves des humains) puissent fournir à profusion le lait pour l'industrie humaine des produits laitiers... Ces vaches qui sont considérées comme des "machines à produire" : la viande (leurs bébés tellement tôt enlevés d'auprès d'elles), le lait (pour lait, beurre, yaourts, formages, etc.), et pour finir : leur viande, la moelle de leurs os, leurs cornes, leur peau pour le cuir...


- Clementia Garayt -